KANGOUROU JACK

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Le producteur Jerry Bruckheimer, troisième plus grande fortune d'Hollywood, est à l'origine de cartons planétaires comme Top Gun, Armageddo, Ennemis d'état, ou plus récemment, la trilogie Pirates des Caraïbes. C'est avec ce Kangourou Jack, en 2003, la même année que le premier Pirates des Caraïbes, que ce producteur jusque là plutôt spécialisé dans les films musclés se lança dans le divertissement familial. Avec Kangourou Jack, réalisé par David MacNally, on est vraiment dans le divertissement pour jeune public mais tout à fait regardable par les parents également. Très rythmé, bénéficiant des paysages rougeoyant du bush australien et plein de gags bon enfant, cette comédie bondissante est sans doute la seule au monde à réunir dans son scénario un parrain de la mafia et un marsupial ! Ce film a dans sa poche d'autres qualités non négligeables : Christopher Walken dans le rôle du parrain obsédé par un langage châtié, la bombe Estella Warren vue dans La planète des singes de Tim Burton, et Jerry O'Connell, beau gosse, mais loin d'être idiot comme en témoigne un court métrage anti-scientologie où il était habillé, coiffé, et parlait comme Tom Cruise pour vanter les mérites du secte qui s'appelait la … cinématologie ! 

 
Dans le même genre vous pouvez trouver CHIENS DES NEIGES DE BRIAN LEVANT ou encore CROCODILE DUNDEE 2 DE JOHN CORNELL .

Ce n'est pas tous les jours qu'un film a pour acteur essentiel un kangourou ! Ce fut un kangourou rouge qui fut choisi pour l'occasion car c'est le plus grand des marsupiaux, le mâle adulte dépassant souvent la taille d'un homme et pesant jusqu'à 75 kilos. Il fallut dresser plusieurs kangourous à l'allure identique pour incarner Jack. Mais le dressage ne fait pas tout surtout avec un acteur aussi bondissant. Jerry Bruckheimer et David McNally durent aussi informatiser ce second rôle très expressif. Une équipe de plus de 70 animateurs travailla sous les ordres du superviseur des effets numériques Hoyt Yeatman pour ce kangourou virtuel plus vrai que nature ! Bien sûr, les acteurs jouèrent donc beaucoup sur fond vert, c'est à dire en face de personne ou d'une marionnette qui représentait l'animal.

Pour les chameaux, montures très importantes dans le film, là encore, la production mélangea de vrais chameaux de course destinés à la famille royale d'Arabie Saoudite et des répliques animatroniques, c'est à dire des créatures en latex animées ou robotisées par des mécanismes internes, de simples câbles actionnés à distance par des opérateurs, ou disposant de servomoteurs radiocommandés pour des actions plus complexes. En revanche, Estella Warren, magnifique Chaperon rouge du spot de pub de Luc Besson pour Chanel n°5, a beau avoir une plastique qui défie la réalité, elle n'est pas une créature numérique. 

très bonne comédie avec aussi beaucoup d'aventure . des scène hilarante . De l'amour de l'amitié des gags une comédie culte . À regarder avec toute la famille à voir et à revoir sans aucune modération ...

9 étoiles, ça peut paraitre beaucoup mais je ne peux pas dire pourquoi j'adore ce film, les décors sont tous très beau, le film est plutôt marrant sans tomber dans le gag scato (comme c'est souvent le cas maintenant), le duo au début puis le trio d'acteurs s'accorde bien ...