10 JOURS ENCORE SANS MAMAN

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Mamá se fue de viaje, comédie argentine de 2017, a connu un tel succès que plusieurs remakes en ont été tirés à travers le monde. 10 jours sans maman, l’adaptation française avec Franck Dubosc et Aure Atika dans le rôle des parents débordés, aelle aussi cartonné avec plus d’un million d’entrées en salles.  

10 jours encore sans maman reprend les mêmes personnages et les mêmes comédiens pour dérouler la suite des aventures du couple Mercier et de leurs quatre enfants. Cette fois, papa va devoir s’occuper de la petite troupe tout seul pendant les vacances d’hiver à Courchevel pendant que maman est retenue à Paris par son travail d’avocate. 

Franck Dubosc, dans le rôle d’Antoine, moyennement assuré sur ses skis ne sait plus où donner de la tête face à sa turbulente progéniture. Il lui faut gérer H24 les prises de tête et de bec de ses ados comme les envies ultra-pressantes du petit dernier. Glissades, gamelles et gadins à gogo rythment cette comédie familiale tous publics qui ne dédaigne pas non plus quelques gags à base de vomi, pipi et autres « accidents ». 

 
Dans le même genre vous pouvez trouver 10 JOURS SANS MAMAN (10 jours encore sans maman en est la suite.) ou encore TREIZE À LA DOUZAINE (Un couple tiraillé entre ses obligations professionnelles et l'éducation de ses douze enfants).

Ludovic Bernard, le réalisateur de 10 jours sans maman a eu l’idée de ce nouveau volet pendant le tournage du premier. Avec son coscénariste Mathieu Oullion (à qui on doit également Ibiza), il se lance rapidement dans l’écriture sur la base d’une inversion des rôles. « Antoine viré de son travail se retrouve homme au foyer alors qu’Isabelle a repris une activité d’avocate à plein temps : c’est ce déséquilibre qui nous intéressait, nous voulions voir comment il nous emmenait dans la comédie. » Pour imaginer les nouvelles situations et nourrir leurs dialogues, les auteurs se sont inspirés de rencontres avec leurs jeunes comédiens à les écouter échanger entre eux. 

Plusieurs références à des comédies populaires ont été glissées dans 10 jours encore sans maman. Camping, grand succès de Franck Dubosc réalisé par Fabien Onteniente, est évoqué à travers la réplique « Alors on n’attend pas Antoine ? ». On n’est pas surpris de voir Les Bronzés font du ski, de Patrice Leconte, également cité. En revanche les allusions à Shining, de Stanley Kubrick, sont plus étonnantes. Ce sont les jumelles aperçues lors du casting qui inspiré ce clin d’oeil au metteur en scène. Il a décidé de les habiller comme les personnages du thriller horrifique et a demandé à Franck Dubosc de passer devant la fameuse chambre 237. « J’aime m’amuser avec les codes du cinéma qui sont également connus des spectateurs. Ces références partagées permettent, me semble-t-il, d’unir une salle », explique Bernard. 

De la même manière, le metteur en scène se permet quelques regards caméra de Franck Dubosc destinés à renforcer la complicité avec le spectateur. Le comédien ne s’est  d’ailleurs pas ménagé sur le tournage où il a régulièrement eu recours à l’arnica pour atténuer l’effet de ses nombreuses chutes. Il n’a pas épargné sa peine : certains gags burlesques, comme celui de la chaise longue qui dévale la pente, n’étaient pas prévus au scénario et ont été imaginés lors des prises de vues. Pour la course en motoneige, l’acteur a toutefois préféré laisser le guidon entre les mains d’un cascadeur expérimenté… 

Il y a 3 ans, nous découvrions la famille Mercier en pleine crise... Papa a perdu son travail et Maman s'éclipse... Et c'est la cata,... enfin pour un temps ! Il faut bien admettre que cette nouvelle comédie de Franck Dubosc tombait dans un pastiche du Papa qui est complètement ...