BAD BOYS

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On aurait tendance à l’oublier aujourd’hui, mais Bad Boys a marqué en 1995 l’émergence de deux futures grandes stars du cinéma contemporain : Michael Bay et Will Smith. A la mise en scène, Michael Bay, le futur réalisateur de Rock, Armageddon, Pearl Harbour et Transformers signait là son premier long métrage. Avec la bonne idée de traiter le buddy movie (en l’occurrence les aventures de deux flics que tout oppose) en reprenant toutes les techniques qu’il avait acquises à ses débuts sur les clips et autres spots publicitaires. à savoir images sophistiquées obtenues à partir de filtres et d’effets de saturation des couleurs, mouvements de caméra très appuyés et montage ultra rapide de plans excédant rarement vingt secondes.

Quant à Will Smith, il n’était pas prévu au départ. C’est en le découvrant dans un épisode de la série télévisée Le Prince de Bel-Air où il tenait le rôle principal que Michael Bay aurait souhaité l’engager. Choix gagnant puisque Will Smith a beaucoup contribué à la réussite de Bad Boys qui lui a permis ensuite d’enchaîner sur d’autres films prestigieux, notamment les Men in Black et dans un registre plus auteuriste le formidable Ali de Michael Mann.

Martin Lawrence son partenaire dans Bad Boys s’est d’abord fait connaître sur scène pour ses talents d’improvisation avant de faire carrière à la télévision puis au cinéma à partir de Do The Right Thing de Spike Lee en 1989. S’il a remporté un certain succès en donnant la réplique à Eddie Murphy dans Boomerang, Bad Boys demeure son film le plus populaire. On comprend en tout cas qu’il n’ait eu aucune difficulté à suivre les consignes de Michael Bay qui, n‘appréciant guère le scénario qu’on lui avait imposé, incitait ses comédiens à improviser sur le plateau.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver BAD BOYS 2 ou encore LE FLIC DE BEVERLY HILLS .

Commentant la prestation de Tcheky Karyo dans Bad Boys, le producteur Don Simpson qui avait repéré le comédien dans Nikita de Luc Besson explique : « Son léger accent français lui ajoute une sorte de luxe qui le classe directement dans l’aristocratie des crapules. Un criminel qui parle français ne peut être qu’éduqué et perfectionniste, et donc dangereux. » On ne saurait mieux dire, mais le plaisir de ce genre de film avec poursuites échevelées passe aussi par l’exhibition de superbes voitures. La Porsche 911 utilisée dès la séquence d’ouverture appartenait en fait à Michael Bay qui l’a prêtée pour les besoins du tournage. Quant au bolide conduit par Tcheky Karyo, une Shelby Cobra boostée par divers aménagements mécaniques, c’est une des voitures les plus rapides au monde.

Depuis The Island en 2005, Michael Bay est devenu son propre producteur. Il a aussi commencé à produire les films des autres comme le remake de Massacre à la Tronçonneuse par Marcus Nispel. Mais sur tous les films qui ont précédé, il était produit par Don Simpson et Jerry Bruckheimer qui, dit-il, ont su faciliter sa création en le protégeant lui dans une sorte de cocon. Il faut dire que ces deux producteurs, qui se sont rencontrés sur le plateau d’American Gigolo, ne manquaient pas de flair et ont été dans les années quatre-vingt et suivantes à l’origine de grands succès du cinéma hollywoodien. Outre les films de Michael Bay qui ont tous cartonné au box office, il faut citer leurs débuts avec Flashdance, Top Gun, la trilogie du Flic de Beverly Hills et encore Jours de tonnerre. Après la mort de Don Simpson en 1996 pendant le tournage de Rock de Michael Bay, Bruckheimer a continué seul en diversifiant ses activités vers la télévision avec le même succès. Pour preuve, on rappellera juste qu’il est à l’origine de la franchise de la série Les Experts.

LE buddy movie de référence des années 90, digne héritier de "L'arme fatale", "Double détente", "Tango & Cash" etc... A la différence que les deux personnages principaux sont blacks dans un blockbuster estival, ce qui n'est pas tout à fait anodin.. Entre action movie ...

Encore un pur film de détente qui reçoit des avis partagés, j'arrive pas à comprendre ceux qui massacrent des films de ce type, c'est juste pour le fun, rien n'est vraiment sérieux, avec un soupçon de Flic de Beverly Hills (ce sont les mêmes producteurs) et un zeste d' Arme ...

A l'époque, Will Smith n'était que le prince de Bel-Air et pour moi c'était Bagger Vance (que je venais de voir). Martin Lawrence était, lui, la star de ce film. Michael Bay réalisait son premier film. Et pour un premier film, c'est un bon film, voire même très bon. C'est ...