BEAUX-PARENTS

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A l’heure où les couples ont abandonné leur assise pérenne, il est un drame que les magazines ignorent trop souvent, celui des parents qui se sont pris d’affection pour leur gendre ou leur bru et qui ne peuvent se résoudre à ne plus les voir, à ne plus leur parler dès lors que le couple se brise. C’est ce drame que relate Beaux-parents. Sauf que c’est une comédie.

Mieux, un vaudeville. Puisque les beaux-parents doivent se cacher de leur fille pour continuer à fréquenter leur gendre déchu. Un vaudeville pétaradant puisque leur fille rôde et qu’à plusieurs reprises elle manque de peu de découvrir le pot-aux-roses. Le malentendu de départ, lorsque la belle se persuade de l’infidélité de son mari, perdure et rebondit lorsque les circonstances se font farceuses.

Faut-il en conclure que le film se rit de la fidélité et tourne en dérision les prétentions du politiquement correct ? En fait, non. Les beaux-parents ont beau être campés par Josiane Balasko, qui a fait ses armes au Splendid, et Didier Bourdon, qui s’est fait connaître au sein des Inconnus, l’esprit iconoclaste qui jadis était le leur a laissé la place à une vision des plus consensuelles, l’adultère déclencheur de crise n’étant qu’un malentendu. Notre couple est en fait exemplaire. Qui constate néanmoins en observant les autres que les hommes sont souvent infidèles, les femmes un peu cachotières ou nymphomanes. Mais ce sont les autres…

 
Dans le même genre vous pouvez trouver L'UN RESTE, L'AUTRE PART (Adultère ou pas adultère: telle est la question.) ou encore MON BEAU-PÈRE ET MOI (Le rapport entre un homme et ses beaux-parents est là aussi au coeur du film.).

Héctor Cabello Reyes, le signataire du film, a longtemps été le collaborateur privilégié d’Eric Lavaine, lui-même auteur de plusieurs films à succès qui ont pour point commun de ne pas chercher midi à quatorze heures, depuis Poltergay, un Poltergeist dont les esprits sont peu menaçants mais ouvertement homos, jusqu’à Chamboultout, l’histoire d’une romancière dont le livre sème la pagaille parmi ses proches, en passant Bienvenue à bord, Barbecue ou Retour chez ma mère. Les films d’Héctor Cabello Reyes ne s’inscrivent pas vraiment dans une veine différente, même si son premier long métrage, Sept jours pas plus, qui pose quelques questions amusées sur le hasard, bénéficie de la présence explosive de Benoit Poelvoorde.

Et finalement, pourquoi pas ? Pourquoi pas se faire plaisir devant une petite comédie française bien ficelée ? Si on en a envie ? Harold et Garance sont en couple depuis 5 ans. Sur un malentendu, elle croit qu'il l'a trompée et le quitte. mais les parents de Garance sont trés ...

Ben merde alors! Après Nicki Larson, une deuxième comédie française m'a fait rire cette année. Pourtant c'est toujours la même construction depuis des années : un quiproquo qui entraîne des réactions en chaînes, c'est TOUJOURS le même scénario. Mais, avec un duo Bourdon-Balasko ...

Cette comédie française traite avec humour des liens familiaux. Tout part d’un quiproquo qui va conduire à une séparation. Mais les parents de Garance veulent devenir grands parents et ne comptent pas laisser filer leur gendre sans rien faire. Va s’en suivre un film avec ...