BIENVENUE À GATTACA en VOD
- De
- 1998
- 102 mn
Dans cette société parfaite, l’humanité est faite de deux castes, triées par ADN. Celle des Valides vous prédispose à la meilleur des positions sociales possibles. Celle des Invalides vous impose, au mieux, de faire le ménage chez les Valides. Mais on peut aussi essayer de tricher. Ce que fait Vincent qui veut travailler à Gattaca, un centre de recherches spatiales.
- Science-fiction
- Etats-Unis
- Tous publics
- VM - HD
1 MIN AVANT
Sorti en 1998 en France, ce premier long métrage écrit et réalisé par Andrew Niccol, trente-trois ans, est un modèle de film d’anticipation. Bienvenue à Gattaca raconte comment, dans un futur proche, un jeune homme considéré comme génétiquement défectueux, se bat contre tous pour faire exister ses rêves de conquête de l’espace.
Ayant pris l’identité d’un champion de natation à l’ADN parfait mais dont les performances sont désormais impossibles puisqu’il est cloué dans un fauteuil roulant, Vincent, devenu Jérôme, doit constamment se surveiller afin de ne pas laisser sur son lieu de travail les traces tangibles (mèches de cheveux, peaux mortes, empreintes digitales) qui révéleraient à tous sa véritable identité. Cette réflexion sur l’eugénisme et le déterminisme se double d’un polar —car un crime a été commis à Gattaca et Vincent pourrait bien se retrouver en première ligne—, et d’une romance, car il tombe bientôt sous le charme de sa collègue, la parfaite Irène, qui elle aussi cache un secret.
Le trio Ethan Hawke, Jude Law, Uma Thurman, chacun dans un personnage double, fonctionne magnifiquement au sein d’une distribution où l’on apprécie aussi les seconds rôles que sont Alan Arkin, Toni Shaloub et le toujours excellent Ernest Borgnine. Le décor, à la fois minimaliste et grandiose, de l’agence spatiale futuriste Gattaca est celui d’un bâtiment construit en 1962 à San Rafael (Californie) par le célèbre architecte Franck Lloyd Wright. Les lignes épurées et les effets spéciaux minimalistes, le mélange d’ancien et de moderne des costumes, la lumière froide mais enveloppante de Slawomir Idziak, chef opérateur attitré de Krzysztof Kieslowski, ainsi que la partition envoûtante de Michael Nyman contribuent à la réussite totale de cet ambitieux projet.
Dans le même genre vous pouvez trouver ALPHAVILLE ou encore THX 1138 .