DIAZ : UN CRIME D'ETAT en VOD
- De
- 2013
- 121 mn
Gênes, le 21 juillet 2001. Les chefs d’Etats des huit pays les plus puissants de la planète participent au 27e "G8". Dans la rue, une manifestation rassemblant 300 000 altermondialistes finit en guérilla urbaine. Il y aura un mort (par balle) et de très nombreux blessés. Plus tard dans la soirée, c’est le lycée Diaz, transformé en salle de presse et en dortoir, qui sera violemment...
- Drame
- France | Italie | Roumanie
- - 12 ans
- VO - HD
1 MIN AVANT
Ancien critique devenu cinéaste à la fin des années 1990, Daniele Vicari – grand prix du festival d’Annecy en 2002 – fut, comme beaucoup, extrêmement choqué par la façon dont furent traités les 300.000 altermondialistes venus pour manifester dans les rues de Gênes, en juillet 2001, en marge du 27e "G8", la fameuse réunion annuelle des huit pays les plus puissants de la planète.
Au soir du samedi 21 juillet 2001, après des affrontements déjà extrêmement violents, ayant fait un mort – par balle – et de nombreux blessés, 300 policiers prirent d’assaut le lycée Diaz – d’où le titre –, transformé pour l’occasion, en salle de presse et en dortoir. Là encore, il y eut de nombreux blessés et 280 manifestants furent arrêtés et conduits à la prison génoise de Bolzaneto où ils furent victimes, à nouveau et durant trois jours, d’incroyables violences et d’innombrables humiliations.
Amnesty International évoqua "la plus grave atteinte aux droits démocratiques dans un pays occidental depuis la Seconde guerre mondiale". Pour autant, Diaz, un crime d’état n’est pas un documentaire, mais bien un film de fiction, basé sur des témoignages et interprété par une centaine de comédiens, dix mille figurants et une vingtaine de cascadeurs.
Dans le même genre vous pouvez trouver MILLE MILLIARDS DE DOLLARS (1982) (Presque 20 ans avant le G8 de Gênes, Henri Verneuil n’était pas tendre avec la mondialisation...) ou encore BELLA CIAO (2002) (Gênes, juillet 2001. La même histoire, vue par le documentariste Roberto Torelli, avec la complicité de Manu Chao.).