EDGE OF TOMORROW

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Pour son premier film de science-fiction, le Newyorkais Doug Liman, à qui l’on devait déjà la Mémoire dans la peau avec Matt Damon ou Mr. & Mrs. Smith avec Brad Pitt et Angelina Jolie, adapte un manga, lui-même adapté d’un roman du Japonais Hiroshi Sakurazaka, paru en 2004.

Comme le roman et comme le manga, le film se déroule dans un futur proche, alors que la Terre est envahie par de très méchants extraterrestres obligeant toutes les armées du monde à coopérer. Parmi ces millions de soldats envoyés au front, sans trop d’égards, pour servir de chair à canon : Bill Cage (Tom Cruise), un type relativement lâche, parfaitement incompétent et complètement dépassé par les événements. D’ailleurs, il meurt dès le premier combat !

Mais, étrangement prisonnier d’une boucle temporelle, il va systématiquement se réveiller la veille de sa mort, obligé, à chaque fois, de la revivre. Face à lui, il trouvera une guerrière redoutable, la belle Rita (Emily Blunt), qui, ayant elle-même perdu ce pouvoir bien pratique, va lui inculquer le métier de soldat. Dernière précision, Vivre, Mourir, recommencer : Edge of Tomorrow est, pour une fois, sorti aux Etats-Unis deux jours après sa sortie française, le 6 juin 2014 : 70e anniversaire du débarquement allié en Normandie, ce qui n’est pas pur hasard !

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LA GUERRE DES MONDES (2005) (En 2005, déjà, Tom Cruise combattait courageusement de méchants extraterrestres...) ou encore UN JOUR SANS FIN (1993) (Phil, lui aussi, est condamné à revivre indéfiniment la même journée...).

Avant que Tom Cruise et Emily Blunt ne soient définitivement engagés pour combattre ces méchants extraterrestres et sauver notre chère planète, c’est Brad Pitt et Bérénice Béjo qui avaient, tout d’abord, été envisagés. Le comédien s’était intéressé de près au personnage de Bill Cage, jusqu’au jour où la Warner, productrice du film, décida de le retirer de ce projet pour le parachuter sur un autre qui, finalement, ne vit jamais le jour. Quant à la française, après une carrière 100% hexagonale, à l’exception de son rôle dans Chevalier de Brian Helgeland en 2001, c’est le succès de The Artist, dix ans plus tard, qui la fit connaître outre-Atlantique. Finalement, c’est Emily Blunt qui hérita du rôle, très physique, de cette implacable guerrière ; Emily Blunt qui termina le film... enceinte !

Ce tournage fut, pour elle et son partenaire aussi, particulièrement éprouvant. En plus d’effectuer, eux-mêmes, leurs propres cascades, ils passaient, en effet, le plus clair de leur temps, à l’intérieur de ces exo-armures qui pesaient, à elles seules, 45kg, sans compter le poids des armes qu’ils devaient manier avec dextérité et comme soutenus par leur armure, alors que c’était eux qui la portaient. Des armures virtuelles, évidement plus légères, avaient été envisagées mais, très vite, abandonnées au profit de ces véritables « tanks humains », dixit Doug Liman. Le film fut tourné dans les studios londoniens de la Warner où 1.300 tonnes de sable furent nécessaires à la reconstitution d’une plage normande de 30.000 m². Si l'aéroport d’Heathrow fut, également, reconstitué en studio, en revanche, c’est au cœur du véritable Trafalgar Square que s’installa, une journée entière, l’équipe du film, empêchant badauds et touristes de venir s’y balader.

Adapté d’un roman et d’un manga japonais, Vivre, Mourir, recommencer : Edge of Tomorrow reçut, en septembre 2014, des mains du ministre japonais de l’économie, une récompense honorifique baptisé le JETRO – du nom de l’organisation japonaise du commerce extérieur –, destinée à prouver la reconnaissance des autorités locales envers Hollywood qui, en produisant ce film, offrait à la culture nipponne une large visibilité internationale. On se souvient que, pour les mêmes raisons, en 1960, Akira Kurosawa, lui-même, offrit à John Sturges un splendide sabre de combat, pour le remercier d’avoir tourné les Sept Mercenaires, d’après ses Sept Samouraïs.

S’il y a bien un film à aller voir dans cette pleine saison bourrée de blockbusters de plus ou moins bonne qualité, c’est bien cet Edge of Tomorrow de l’inattendu Doug Liman dans le registre. Il faut dire que si le réalisateur a de la bouteille dans le film d’action ...

Il y a fort à parier que l’Histoire du Cinéma évoque un jour le genre à part entière qu’est le Tom Cruise movie. Un genre en effet codifié, souvent introduit par un légendaire « Tom Cruise presents… Tom Cruise » mettant évidemment en scène l’acteur vedette dans ...

Personne n'y croyait mais il est cool ce film ! Dingue ! On aurait juré voir la bouse arriver à 100 bornes et voilà que c'est la bise fraîche ! Doug Liman reprend pourtant le concept de "Un jour sans fin" dilapidé dans "Source Code" (berk), les exosquelettes façon "Gear of ...