FAUT PAS LUI DIRE

en VOD

Que faire lorsque vous découvrez que votre cousine chérie va épouser un homme qui la trompe ? Laura, Eve et Anouch, les trois protagonistes de cette comédie romantique franco-belge décident de « donner une chance à ce mariage » et de ne rien dire à la jeune Yaël, d’où quiproquos, mensonges, découverte du pot aux roses et réconciliation. 

Ce premier long métrage en forme de comédie romantique et au titre évocateur est réalisé par Solange Cicurel. Le mensonge semble l’intéresser puisqu’elle est l’auteur d’un court métrage autour de ce thème, intitulé Einstein était un réfugié. Il faut dire qu’avant d’écrire et réaliser pour le cinéma, Solange Cicurel exerçait le métier d’avocate au barreau de Bruxelles, spécialisée dans les droits des étrangers. En 2010, suite à une rencontre avec la productrice Diana Elbaum, Solange Cicurel, que le théâtre et l’écriture ont toujours passionnée, se lance dans l’écriture de son court métrage. Conquise par cette expérience, elle se lance dans l’aventure du long, ouvertement influencée dans son écriture par les séries Friends et Sex and the City.  

Au casting de Faut pas lui dire, on retrouve une équipe franco-belge à la fois inattendue et très homogène : la débutante Stéphanie Crayencour et la chanteuse Jenifer Bartoli donnent la réplique à deux comédiennes aguerries, Tania Gabarski et Camille Chamoux. Ce quatuor est entouré des acteurs de caractère plein de verve que sont Laurent Capelluto, Stéphane Debac, Arié Elmaleh et Fabrizio Rongione.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LES GAZELLES DE MONA ACHACHE (2014) (Comédie romantique française dans l’air du temps, réalisée par une femme.) ou encore BANDE DE FILLES DE CÉLINE SCIAMMA (2014) (Réalisé par une femme, avec un groupe de jeunes femmes au centre de l’intrigue, mais dans un genre bien différent puisqu’au lieu d’une comédie romantique, nous avons ici un drame social.).

Après ce premier long métrage, la réalisatrice Solange Cicurel souhaiterait retrouver ses personnages, et donc ses actrices et acteurs, au fil des années afin de les regarder grandir, évoluer et vieillir, comme dans les films à suite tels que Le Cœur des hommes de Marc Esposito ou L’Auberge espagnole de Cédric Klapisch. Pourquoi pas ? 

Les bandes de femmes à l’écran ne datent pas d’hier, notamment dans le cinéma américain dont quelques grands exemples restent dans les mémoires cinéphiles, tels Femmes de George Cukor en 1939, ou Chaînes conjugales de Joseph L. Mankiewicz en 1949. Le cinéma européen des années 1950-60, notamment italien (Femmes dangereuses de Luigi Comencini) et français (Les Bonnes Femmes de Claude Chabrol) a donné quelques films choraux écrits du point de vue féminin. 

Mais, depuis le début du troisième millénaire, la production française regorge de ces comédies romantiques avec groupes féminins signées par de jeunes réalisatrices : Tout pour plaire de Cécile Telerman (2005), Comme t’y es belle de Lisa Azuelos (2006), Tout ce qui  brille de Géraldine Nakache et Hervé Mimran (2010), Arrête de pleurer Pénélope de Corinne Puget et Juliette Arnaud (2012), Les Coquillettes de Sophie Letourneur (2013), Sous les jupes des filles d’Audrey Dana (2014), Jamais le premier soir de Melissa Drigeard (2014), Les Gazelles de Mona Achache (2014)… Ancrées dans l’air du temps, ces œuvres découlent le plus souvent des modèles américains des séries télévisées des années 1980-90 dans la liberté de ton. Elles abordent de front et sans rougir les sujets de société et donnent la part belle aux conversations débridées sur l’amour, la famille, le sexe, la fidélité…  

L'affiche laissait craindre que Faut pas lui dire ne vienne compléter un triptyque de la mauvaise comédie romantique de filles, après le déplaisant Les Gazelles et l'atterrant Sous les jupes des filles. Heureuse surprise : c'est loin d'être le cas ! Exit la détestable représentation ...

Critique à lire avec des extraits sur: https://branchesculture.com/2016/12/27/faut-pas-lui-dire-film-filles-jenifer-garbarski-crayencour-comedie-mariage-secret/ C’est du belge et on dirait même plus du féminin! Même pas le temps de souffler après les fêtes car, dès le ...

Malgré le ton un peu sarcastique de mon accroche, c'est très sérieux. Je vais pousser un coup de gueule. Un coup de gueule débile, un coup de gueule prétentieux, peut-être teinté d'humilité, je ne sais pas. Un coup de gueule contre moi-même, un coup de gueule contre vous, ...