GODS OF EGYPT

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C’est en  2016 que le cinéaste Alex Proyas – déjà auteur, notamment, de Dark City et de I, Robot – présenta au monde entier (ou presque) son nouvel opus, Gods of Egypt, rebaptisé, au pays des pharaons : Kings of Egypt.

Comme on s’en doute, cette superproduction australo-américaine nous plonge dans une mythologie égyptienne légèrement revue et corrigée et pleine d’effets spéciaux, où Dieux et mortels s’affrontent en d’imposantes luttes sans merci.

Alors qu’en ces temps reculés, voire ancestraux, l’Égypte vit en paix, le Dieu Seth, en vue de s’approprier le pouvoir, liquide le roi et condamne à l’exil son collègue et ennemi juré, le Dieu Horus. A feu et à sang, l’Égypte sombre vite dans le chaos. Heureusement, un jeune et beau mortel (l’Australien Breton Thwaites) va se mêler des divines affaires. Après avoir libéré Horus, il tentera de sauver l’humanité, en général, et sa petite amie (la débutante et sculpturale australienne Courtney Eaton), en particulier. Au détour d’une pyramide, vous reconnaîtrez notamment : Rufus Sewell, Geoffrey Rush et le comédien danois Nikolaj Coster-Waldau, l’incestueux et régicide Jaime Lannister dans Game of Thrones.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver HERCULE (2014) (Mythologie, gros bras et effets spéciaux...) ou encore CHARLIE CHAN EN EGYPTE (1935) (Une tout autre vision de l’Egypte !).

C’est parce qu’Alex Proyas travailla longtemps sur un projet finalement abandonné – l’adaptation (hors de prix) de Paradis perdu, le poème épique de John Milton paru en 1667 – que sept longues années passèrent entre Prédiction, son film précédent mené par Nicolas Cage, et Gods of Egypt. Né en Egypte, justement, mais d’origine grecque, Alex Proyas avait trois ans lorsque ses parents décidèrent de s’établir en Australie. C’est là qu’il grandit, caméra au poing dès l’âge de dix ans. Logiquement, il étudia le cinéma dans une école où il fit la connaissance de Jane Campion, sur les premiers courts métrages de laquelle il travaillera. Après la réalisation de nombreux clips et de ses propres courts métrages, il se fera remarquer en 1994 avec son deuxième long métrage, The Crow.

Dans Gods of Egypt, le rôle du courageux héros est tenu par le comédien australien Brenton Thwaites (27 ans), qui après ses débuts à la télévision dans deux séries à succès et dans les Naufragés du lagon bleu, fut le charmant et salvateur Prince Philippe dans Maléfique, la libre adaptation de la Belle au bois dormant, première réalisation du chef décorateur Robert Stromberg. Juste après Gods of Egypt, il devait retrouver son compatriote Geoffrey Rush – qui joue ici le rôle du Dieu Râ – dans le cinquième volet de Pirates des Caraïbes, toujours mené par Johnny Depp, bien sûr. On notera que dans la version québécoise de Gods of Egypt, c’est le comédien et cinéaste Xavier Dolan qui double Brenton Thwaites.

Malgré, ou en raison de son imposant budget – aux alentours de 140 millions de dollars ! –, le film que vous venez de voir fut vertement critiqué aux États-Unis comme en France, où la plupart des rares articles qui lui furent consacré évoquait, sans courtoisie excessive, des effets spéciaux « tape-à-l'œil », « kitsch » et même « vomitifs » ! « Les vrais nanars sont rares, insista Cécile Mury dans Télérama, c'est pourquoi cette choucroute mythologique mérite le respect. » Extrêmement courroucé par des critiques américaines du même acabit, Alex Proyas y répondit très sèchement, directement sur son compte Facebook. En revanche, lorsqu’il lui fut reproché un certain manque de diversité dans le casting de son film, sa réponse fut différente et sans ambigüité : « Il est clair que nos choix de casting auraient dû être plus diversifiés. J'aimerais m'excuser sincèrement auprès de ceux qui ont été offensés par les décisions que nous avons prises. »

Ils auront beau avoir critiquees le film de toutes les facons possibles. Moi jadoree. Cetais drole jai adorer lhistoire. Les acteurs jouaient bien leur role.gerard butler,toujours aussi bon. Jai rien a dire dautre. Il y a longtemps je navais pas autant aimer un film au cinema. ...

Injustice : Gods Among Us Miracle du cinéma contemporain. Ici on arrive à compiler esthétique de vidéo clip chère à Alex Proyas, un casting cinq étoiles avec les acteurs les plus pathétiques d'Hollywood et d'ailleurs (Geoffrey Rush mis à part), un scénario puisant dans ...

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