IF.... en VOD
- De
- 1969
- 107 mn
En huit chapitres, le quotidien d’une « public school » britannique – établissement privé très strict réservé aux enfants de familles très riches. Héritage de traditions anciennes, la discipline y est rude et l’enseignement autoritaire. Bizutage, sadisme, violence constituent l’ordinaire de ces pensionnaires, de leurs surveillants et de leurs professeurs. Dans la section des...
- Drame
- Royaume-Uni
- Tous publics
1 MIN AVANT
Homme de théâtre engagé, chef de file du « Free Cinéma », mouvement de rénovation et de contestation du cinéma britannique qui précéda de peu la Nouvelle vague française dès le milieu des années 1950, Lindsay Anderson a 45 ans lorsque sort à Londres, en décembre 1968, If..., dont le titre lui fut inspiré par le fameux poème homonyme de Rudyard Kipling – en français : Tu seras un homme, mon fils.
Ce film, divisé en huit chapitres, nous plonge au cœur d’une « public school » britannique, établissement privé (très) strict réservé aux fils de (très) bonnes familles, où perdurent encore un système de valeurs dépassé et une stricte discipline de fer débouchant sur de violents, voire sadiques, rapports de force entre la hiérarchie et les élèves ainsi qu’entre les élèves eux-mêmes. Derrière les hauts murs de cette auguste institution, trois adolescents vont se rebeller, particulièrement violemment.
Produit – notamment par Albert Finney – et tourné avant les événements de Mai 68, bien que sorti après, If... fit sensation lors de sa projection dans le cadre du 22e Festival de Cannes, en mai 1969, c'est-à-dire un an tout juste après l’interruption de la 21e édition, en raison de ses susnommés événements. Alors que Z de Costa Gavras remportera le Prix du jury et Easy Rider de Dennis Hopper le Prix de la première œuvre, le jury, présidé par Luchino Visconti, attribua à If... son Grand prix, prestigieuse récompense, bientôt rebaptisée : Palme d’or.
Dans le même genre vous pouvez trouver ZÉRO DE CONDUITE (1933) (Rapport de force, violence et rébellion. Lindsay Anderson dit s’être inspiré du classique de Jean Vigo.) ou encore ENTRE LES MURS (2008) (Une autre visage de l'éducation. Autres temps, autres lieux, autres moeurs... !).