JE FAIS LE MORT

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Ex assistant de Claude Lelouch, Jean-Paul Salomé commence sa carrière de réalisateur par des documentaires dans les années 1980. Il signe, en 1991 pour la télévision, Crimes et jardins, puis, en 1994, son premier long métrage pour le cinéma, une comédie policière, déjà, intitulée Les Braqueuses. Sa filmographie oscille entre la comédie (Restons groupés, 1998), le drame historique (Les Femmes de l’ombre, 2008) et l’adaptation pour le grand écran de séries devenues fameuses sur le petit : Belphégor le fantôme du Louvre, en 2001, et Arsène Lupin en 2004.

C’est en lisant un fait divers dans la presse que Jean-Paul Salomé eut l’idée de départ de Je fais le mort : un acteur engagé pour prendre la place du mort dans une reconstitution de scène de crime. Il en développe le scénario dans plusieurs directions, de la comédie romantique au polar en passant par le burlesque.

Il a dirigé Clémentine Célarié, Annie Girardot, Emma De Caunes, Sophie Marceau, Julie Depardieu, Romain Duris, Kristin Scott-Thomas, ou Marc André Grondin… Pour Je fais le mort, il réunit au casting Lucien Jean-Baptiste, Anne Le Ny, Jean-Marie Winling et Judith Henry, autour de François Damiens et Géraldine Nakache qui endossent les rôles principaux de l’acteur pinailleur et de la juge d’instruction rigide.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver TOOTSIE DE SYDNEY POLLACK (1982) (Une formidable comédie qui traite du thème : jusqu’où un acteur sans engagement est-il prêt à aller pour travailler ?) ou encore GARE DU NORD DE CLAIRE SIMON (2013) (Un film dont l’actrice principale (Nicole Garcia) est également réalisatrice, comme c’est le cas de Géraldine Nakache dans Je fais le mort.).

D’origine belge, François Damiens est né en 1973. Il a, heureusement pour nous, abandonné une carrière dans le commerce, pour accepter la proposition qui lui fut faite de tourner des canulars sous forme de caméras cachées. Se déguisant volontiers, il inventera ainsi un personnage qui deviendra célèbre : le très maladroit et rigolo François l’embrouille.

Après la Belgique, il conquiert la France et atterrit sur la chaîne Canal +.  Au cinéma, après une silhouette dans La Commune de Paris de Peter Watkins, il fait ses premiers pas en belgo-égyptien dans OSS 117 : Le Caire, nid d’espions sous la direction de Michel Hazanavicius, puis la comédie belge Dikkenek de Olivier van Hoofstadt. Après avoir incarné une foule de petits personnages subsidiaires mais toujours frappés au coin de son non-sens dans des comédies signées Benoît Mariage, Eric et Ramzy ou Laurent Tirard, il trouve un premier rôle dramatique dans le beau film d’Axelle Ropert, La Famille Wolberg en 2009, puis un second rôle capital dans la comédie de Pascal Chaumeil, L’Arnacœur. Depuis, il oscille entre silhouettes drolatiques et personnages plus incarnés, et de Gare du Nord de Claire Simon à Suzanne de Katell Quillévéré, s’impose comme un comédien caméléon plein de ressources.

De bons dialogues, un bon jeu d'acteur, quelques maladresses mais dans l'ensemble le scénario de base est intéressant et la réalisation bien menée, François Damien est excellent comme bien souvent, l'humour est fin, le duo fonctionne bien, et les rebondissements appréciables ...

En plus d'avoir une atmosphère inspirée des romans d'Agatha Christie, Je fais le mort contient également de très bons dialogues et surtout François Damiens est très drôle dans cette comédie policière burlesque ! ...

Jean Paul Salomé a le chic d’entrainer le spectateur dans des univers déjantés et atypiques.Avec cette histoire d’acteur de seconde zone qui se retrouve à jouer le mort par nécessité à la montagne,le réalisateur se dit que cet emmerdeur professionnel va tout bazarder.Dans ...