JOYEUX NOEL

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Quand ils sont partis pour le front en 1914, les poilus pensaient passer Noël à Berlin. Au lieu de ça ils l’ont passé dans des tranchées embourbées, où ils mouraient par milliers depuis le mois d’août. Mais l’espace de ce premier Noël de la Première guerre mondiale, des soldats des deux camps ont fraternisé.

Et c’est cet épisode véridique de l’Histoire que raconte Christian Carion dans son film Joyeux Noël sorti en 2005. Où comment soldats allemands, britanniques et français ont transformé le no man’s land en terrain de football, et entonné ensemble des chants de Noël en partageant l’ordinaire et en se montrant des photos de famille.

Joyeux Noël a été présenté hors compétition au Festival de Cannes où il a reçu une standing ovation d’une bonne dizaine de minutes, avant d’entrer en lice pour l’Oscar du meilleur film étranger. Un film qui a valu à Dany Boon une nomination au César du meilleur second rôle et dans lequel on retrouve Guillaume Canet, acteur fétiche de Carion, Diane Kruger, Benno Fürmann, Gary Lewis et Daniel Brühl. Un casting international au service d’un film poignant.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LES SENTIERS DE LA GLOIRE (La Première guerre mondiale et ses horreurs vue par Stanley Kubrick) ou encore UN LONG DIMANCHE DE FIANCAILLES (L'adaptation du roman de Sébastien Japrisot par Jean-Pierre Jeunet. Histoire d'amour durant la première et après la première guerre mondiale).

L’histoire de Christian Carion, c’est l’histoire d’un homme qui rêve de cinéma depuis qu’il a 13 ans, mais qui devient ingénieur agronome pour respecter le souhait de ses parents. Un cinéaste en devenir qui, la première occasion venue, s’achète une caméra vidéo et se lance. Il fait d’abord des films brouillons, sans intérêt dit-il, et puis un jour réalise un vrai premier court métrage, Le château d’eau, puis un autre Monsieur le député qui marque sa première collaboration avec le producteur Christophe Rossignon.

Deux ans après, en 2001, il réalise son premier long métrage, Une hirondelle a fait le printemps, avec Mathilde Seigner en citadine qui se réinvente éleveuse de chèvres avec l’aide d’un vieux fermier bougon joué par Michel Serrault. Le film triomphe avec plus de 2 300 000 spectateurs. Quatre ans plus tard, Joyeux Noël en réunit autant.

En 2009, avec L’affaire Farewell, Carion continue d’explorer l’Histoire en racontant les faits d’espionnages à l’origine de la chute de l’union soviétique, puis en 2015, avec En mai fais ce qu’il te plait, l’exode durant la seconde guerre mondiale. Après l’échec de ce dernier film épique à gros budget, le cinéaste s’est lancé dans une aventure cinématographique peu commune en filmant en 6 jours avec un Guillaume Canet qui n’avait pas de scénario, le thriller Mon garçon qui lui a valu de renouer avec le succès.

C'est une nouvelle vision de la guerre que nous propose ce film : Bien loin de la violence de nos communs livres d'histoire. C'est une histoire qui met chaque soldat de chaque pays sur le même pied d'égalité en mettant en avant leur propre histoire et les conséquences de la ...

Comme tous les ans, à cette période, il y a une chose qui me fatigue : les téléfilms de Noël où on ne voit que des enfants vivre des aventures niaises avec un pseudo-père noël ou des parents; si ce ne sont pas des adultes qui vivent des histoires d'amours et apprennent ...

Ce film est bien plus qu'un simple film dramatique. C'est une œuvre cinématographique très touchante, émouvante et efficacement exemplaire. Christian Carion, réalisateur de cette production, retrace les événements qui se sont déroulés dans une zone de tranchées, ...