L.A. RUSH

en VOD

Il faut quand même se mettre à la place des producteurs de Hollywood… Des types et des nanas qui voient chaque jour débarquer dans leurs bureaux des stars et des scénaristes venant leur proposer des histoires d’aliens, de super-héros, de robots, de voitures et puis un jour, il y a celui qui leur dit : "alors voilà, mon film c’est l’histoire d’un détective privé dont le chien se fait kidnapper par un gang et qui va se mettre très très très en colère pour le libérer par tous les moyens. Qu’en pensez-vous ?"

Eh bien figurez-vous que chez Voltage Pictures la réponse a été "mais on adore, asseyez-vous, on signe tout de suite"!

Bon d’accord, il y avait tout de même dans le projet de ce polar bourré de second degré un ingrédient essentiel : Bruce Willis... C’est lui qui incarne Steve Ford, cet enquêteur californien à la ramasse qui va soudainement retrouver ses instincts pour traquer les ravisseurs de Buddy, son toutou...

 
Dans le même genre vous pouvez trouver TAKEN (Chien ou fille : il ne faut jamais toucher aux proches d'un spécialiste de l'ordre... Sa vengeance et sa traque seront alors sans pitié !) ou encore TURNER ET HOOCH (Bruce Willis ou Tom Hanks, même combat : pas touche à leurs toutous !).

L.A rush s’ajoute à une longue liste de films que vous n’aviez sans doute pas vus et qui pourtant constituent depuis le début des années 2010 l’essentiel de la filmographie de Bruce Willis. First kill, Precious cargo, Marauders ou The bombing ne sont souvent jamais sortis en France et se sont directement retrouvées en VOD aux Etats Unis...

Et pourtant, Willis reste capable d’électriser un écran quand il y apparait dans de bonnes conditions, c’est-à-dire avec un bon script, un vrai rôle à jouer et des réalisateurs inspirés. Non pas que L.A rush soit indigne mais avouez qu’on est quand même loin des productions qui ont fait la légende du divin chauve dans les années 80 et 90 ! On a fugacement aperçu sa silhouette à la toute fin de l’excellent Split de M Night Shyamalan, une participation annonçant la mise en chantier de Glass, la fin d’un triptyque entamé en 2000 avec Incassable.

Depuis, ses participations à Expendables, Sin city, Red ou Ocean’s thirteen tenaient plus de la parodie que d’une réelle ambition artistique. Il faut mettre de côté dans ce bilan mitigé la persistance de la saga Die hard dont le dernier volet en date, sous-titrée Belle journée pour mourir révélait encore par moment le potentiel du bonhomme... Car enfin, Bruce Willis a longtemps incarné le type même de l’acteur hollywoodien que l’on adore détester : blagueur, charmeur, mégalo, grossier. De Boire et déboires au Dernier samaritain, du Bûcher des vanités » au Cinquième élément, de L’armée des douze singes à Pulp fiction, de The player au Sixième sens, Willis a enchainé un nombre impressionnant de films marquants, avant de succomber au reflet de son propre personnage, redouté par les studios et boudé par le public en raison de ses mauvais choix.

Voir Bruce Willis sur la pochette d’un film dont je n’avais pas entendu parlé, un dtv est souvent synonyme de qualité moyenne. Et la une comédie sympa ou l'on voit un Bruce qui s’ecla. Les acteurs sont convaincants et on passe un bon moment ou la bonne humeur et l’action ...

Quand on se sent un peu raplapla parce que la journée de boulot vous a lessivé, ou qu'on a pas trop le groove, etc...Y a parfois des petits pansements sympas qui font du bien ! Et ce film là, si vous avez pas trop la pêche, si vous en voulez à votre compagne qui refuse de ...