L'ANGLE MORT

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Thème du jour : « qu’est-ce qu’un super-héros » ? Vous avez exactement 104 minutes pour en venir à bout en regardant le film de Bernard-Pierre Trividic et Patrick Mario. Réfléchissons : il y a la solution de facilité : celle d’imaginer un gars en costume moulant, masqué de préférence, se balançant au bout d’une toile, dans une bat-mobile ou sous une armure pour lutter contre des créatures ayant décidé de trucider la quasi-totalité de l’Humanité…

Et puis il y a la proposition de « L’angle mort » : le type qui n’abuse pas vraiment de son super-pouvoir et qui est même encombré par lui… C’est le cas de Dominick, qui possède la faculté de devenir invisible et donc d’observer ses contemporains en secret : même sa fiancée n’en sait rien ! Mais quand ce pouvoir vient à lui échapper, Dominick va en payer le prix…

Malin, cruel et tendre, ce film offre à Golshiftey Farahani, Isabelle Carré et Jean-Christophe Folly des personnages et des situations rarement vus au cinéma : profitons-en !

 
Dans le même genre vous pouvez trouver HOLLOW MAN (Le mythe de l'homme invisible revu et très corrigé par Paul Verhoeven est le pendant obscur du thriller amoureux du tandem Trividic-Bernard...) ou encore BLACK SNAKE (Quand le cinéma français s'essaye au genre du superhéros, ce peut-être par la farce ou les sentiments...).

Evacuons le débat, (si débat il y a), sans plus tarder : oui le vrai-faux super-héros de « L’angle mort » est Noir… Le duo de réalisateurs Trividic-Mario tranche légitimement la question en avouant ne se l’être même pas posée ! Dominick leur homme invisible est Noir mais le film, comme le spectateur heureusement, s’en moque éperdument. Il s’agit juste là d’un personnage ordinaire vivant des situations extraordinaires.

Hollywood avait fait plus de cas de l’affaire en tonitruant l’arrivée sur les écrans de « Black Panther », le Noir souverain du royaume de Wakanda, oubliant peut-être que par le passé Halle Berry avait incarné la mutante Tornade dans « X-Men » mais aussi « Catwoman » quelques années auparavant… Sans oublier les moins connus « Meteor man », « Luke Cage », « Hancock », « Blade » ou encore « La torche » dans « Les 4 fantastiques » version 2015… Explorons maintenant le cas de l’Homme Invisible, personnage emblématique et récurent du cinéma de science-fiction ou d’horreur. En 1933, à partir d’un roman écrit par H.G Wells quatre décennies plus tôt, « L’homme invisible » offre le 1er portrait sur grand écran d’un savant découvrant la faculté de disparaitre avant justement de le faire, soumis à la folie et l’envie de pouvoir. Face au succès énorme du film, une suite sera elle bien visible sur les écrans en 1940.

Depuis, régulièrement, cet anti-héros parfait revient s’afficher au cinéma et parmi les cas méritant le détour grâce aussi aux progrès des effets spéciaux, signalons « Les aventures d’un homme invisible » de John Carpenter 1992 où le malheureux Nick Halloway se retrouve non seulement totalement transparent mais aussi poursuivi par la CIA ! Plus tordu encore, « Hollow man, l’homme sans ombre » de Paul Verhoeven en 2000 où Kevin Bacon laissait peu à peu la démence et la mégalomanie l’envahir et utilisait son pouvoir d’invisibilité pour assouvir ses désirs les plus sombres…

Recommandé par un ami qui l'a vu en projection presse, j'étais impatiente de découvrir ce film à mon tour. C'est donc par un matin automnal, accompagnée d'une ancienne camarade de classe, que j'ai plongé pendant 1h44 dans cette histoire française fantastique. Nous sommes ...

Un homme dispose du pouvoir d'invisibilité, chouette se dit on ? Et bien non car il n'en fait rien et surtout son pouvoir se détraque. Point de départ de ce film captivant qui est tout sauf un film de super héros. Notre héros débute alors un examen de conscience sur le sens, ...

Dix ans après le déjà très étrange L'autre, revoilà Patrick-Mario Bernard et Pierre Trividic. Avec encore un film qui sort des sentiers battus et qui mérite que l'on s'y attarde. A peu près les mêmes sentiments que pour le film avec Dominique Blanc. Une mise en scène ...