L'AVION DE L'APOCALYPSE

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Parce que sous l’influence du Zombie de George A. Romero, c’est la première incursion d’Umberto Lenzi dans ce genre de film d’exploitation après s’être confronté à tous les autres (aventure, western, giallo, espoinnage, guerre, policier et même peu après avec les récits de cannibales).

Parce que ce n’est pas un film de “zombies”. Bien que les titres alternatifs évoquaient à tort une “ville des morts-vivants” ou une invasion des “zombies” ou “zombies atomiques”, Umberto Lenzi tenait expressement à bien marquer la distinction entre les morts-vivants au sens traditionnel du terme. Son Avion de l'Apocalypse ne transporte pas des zombies, mais des “personnes infectées” ! Nuance…

Parce qu’en bon ouvrier de cet industrie, Umberto Lenzi livre un nanar efficace tout en innovant en faisant courir ses êtres contaminés quand ils ne surgissent pas d’un angle mort, tandis que ses producteurs, plus préoccupés de conquérir les box offices mexicain et espagnol que de faire un bon film, lui imposèrent des acteurs comme Hugo Stiglitz, Francisco Rabal, Eduardo Fajardo et Manuel Zarzo.

Parce que L’Avion de l’Apocalypse est donc l’un des films d’horreur favoris de Quentin Tarantino et qui l’aura grandement inspiré avec son ami Robert Rodriguez pour le film Planète terreur, lui aussi avec une histoire de virus transformant ses victimes assoiffés de sang.

Aujourd'hui encore très méprisé par les aficionados du genre, L'avion de l'apocalypse est pourtant, malgré ses innombrables défauts et notamment un budget visiblement malingre, un film très honnête et divertissant. Filmé plutôt efficacement et sans trop de temps morts, ...