No future qu’ils disaient. C’était à la fin des années 70, le bal des guitares hurlantes, des épingles à nourrice et des provos anarchisante. Sans les sex pistols la face du rock en eut été changée. Il fallut alors parler de punk. En 2000 un cinéaste anglais fait vingt ans après le bilan du futur. Cet homme s’appelle Julien Temple et son film s’intitule « L’obscenité et la fureur ». Un méchant document sur l’année 76 où dans une ambiance de ringardise télé, d’émeutes sociales et raciales, de paupérisation et de thatchérite aiguë l’apocalypse s’abat sur Londres. Johnny Rotten, Sid Vicious et leur petits camarades vont en 26 mois et un album mettre le feu à la perfide Albion. On va voir Bowie, Alice Cooper, Brian Ferry, des bobbies, des rastas, des teddy boys, et des poubelles. Décidément même au fond du trou on ne s’ennuie jamais en angleterre.
Dans le même genre vous pouvez trouver SID AND NANCY D'ALEX COX (1986) ou encore TRAINSPOTTING DE DANNY BOYLE (1996) .