L'ORIGINE DE LA VIOLENCE

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L’origine de la violence est l’histoire d’un secret de famille, dont un garçon de trente ans, va tenter de dénouer les fils, pour comprendre enfin, d’où il vient... Le réalisateur Elie Chouraqui n’a pas attendu de lire le livre de Fabrice Humbert, pour se convaincre qu’il tenait là un sujet de film potentiel. Quatre petites lignes dans un journal ont suffit à le convaincre d’appeler aussitôt l’éditeur de l’ouvrage, afin d’en acquérir  les droits.

Lorsqu’on lui a demandé combien de temps il avait consacré à son adaptation, le cinéaste a répondu avec beaucoup d’humour "une bonne soixantaine d’années !" Selon lui toujours, L’origine de la violence traite tous les thèmes (la famille, la guerre) qu’il avait abordés jusqu’ici dans des films aussi différents que Les Marmottes ou Harrison Flowers.

Son identification avec le personnage principal est totale. Comme lui, Elie Chouraqui se souvient d’avoir été un garçon solitaire, agressif, pour des raisons longtemps obscures. Ses parents lui avaient caché lui aussi une grande partie de leur histoire familiale. Il dut ainsi attendre d’avoir près de trente ans pour qu’ils lui livrent la vérité sur les circonstances dramatiques dans lesquelles ils avaient traversé la guerre. Ce film leur est dédié.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver AU NOM DE TOUS LES MIENS (1983) (D'après la vie de Martin Gray, le film de Robert Enrico mettait en scène la vie d'un survivant du ghetto de Varsovie) ou encore ELLE S'APPELAIT SARAH (2010) (Par Gilles Paquet-Brenner, une histoire bâtie autour d'un secret de famille qui perdurait depuis l'Occupation.).

Tourner dans le camp de Buchenwald paraissait indispensable à Elie Chouraqui, pour la véracité de son film témoignage. Pour des raisons évidentes, obtenir l’autorisation ne fut pas simple, mais lui fut cependant accordée à condition qu’il ne fasse pas entrer d’uniformes allemands dans l’enceinte. La scène de l’appel des prisonniers, dut ainsi être truquée, pour donner malgré tout l’illusion de la présence des soldats.

Nés en Algérie, les parents du cinéaste avaient rompu avec leur culture en arrivant en France avant la guerre ainsi qu’il le confiait dans le dossier de presse du film. Après, "on ne parlait plus de rien" expliquait encore Elie Chouraqui, qui se souvenait d’avoir vu sa mère caresser tristement des vêtements, sans comprendre pourquoi. Il ne saurait que bien plus tard, vers 17 ans, que ses parents avaient perdu un fils, son frère donc, en franchissant la ligne de démarcation.

L’Origine de la violence est jusqu’au bout une histoire de famille, puisqu’Elie Chouraqui a choisi son fils César pour incarner l’adolescence de deux des personnages du film. Pour être complet sur le terrain des filiations cinématographiques, notons aussi la présence à ses côtés de Jeanne Cremer, petite fille de Bruno Cremer et enfin de Stanley Weber, fils de Jacques. Formé à l’Académie d’Art Dramatique de Londres, Stanley Weber s’était fait remarquer du réalisateur, dans la série Borgia.

Wahou wahou wahou. "L'origine de la violence" est un film dont le synopsis m'interessait grandement, mais ce n'est pas pour autant que j'attendais de voir un film très marquant, je voulais juste passer un bon moment devant un film sympathoche. Eh bien... c'est bien plus que ...

*Mes critiques peuvent contenir des spoilers qui seront balisé*s. Points positifs - Très bon casting - Scénario bien écrite - Enquête sur fond de secrets de famille - Gros travail sur la nature humaine Points négatifs - Proche d’un téléfilm niveau réalisation - Quelques ...

Ce film m'a beaucoup touchée. Je le trouve incroyablement intelligent et bien joué. Les principaux sujets traités sont les non-dit dans le cadre familial (et notamment sur les origines), l'héritage que l'on tient de ses ancêtres et l'injustice vécue lors de la Shoah. Tous ...