LA FOLLE HISTOIRE DE MAX ET LÉON

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Max et Léon ont été élevés ensemble et ont grandi comme des frères. Meilleurs amis parfois rivaux pour ce qui est des affaires de coeur, ils n’ont cure des conventions et préfèrent boire et s’amuser plutôt que de travailler. Deux larrons fainéants qui, au moment des prémices de la Seconde Guerre mondiale, vont devoir s’enrôler, sans se douter qu’il ne s’agira pas d’une partie de plaisir. Loin de là. D’exercices militaires en désertion, de mensonges en simagrées, les deux amis vont se retrouver à Londres, au Maroc, dans des réseaux de Résistance, au cours d’aventures rocambolesques et surtout très drôles. 

La Folle histoire de Max et Léon est une véritable machine à remonter le temps. Non pas parce que l’histoire est située pendant la guerre de 39/45, mais parce que l’on retrouve le goût de ces comédies typiquement à la française que l’on faisait jadis. On pense à La Grande Vadrouille pour les péripéties qui jettent les deux héros sur des routes de France envahies de nazis, à la trilogie de la Septième Compagnie pour le côté badin rempli de blagues potaches ou encore à Papy fait de la Résistance, pour les petites piques glissées ici ou là contre certains actes de collaboration qui ne passent toujours pas. 

Au final, on se retrouve avec un film d’aventures ponctué de boutades et d’humour franchouillard qui a fait rire plus d’1,2 millions de spectateurs lors de sa sortie en salles.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver PAPY FAIT DE LA RÉSISTANCE (Pour le côté comédie décalée en pleine Seconde Guerre mondiale.) ou encore MAIS OÙ EST DONC PASSÉE LA SEPTIÈME COMPAGNIE ? (Pour ces soldats qui combattent pendant la Seconde Guerre mondiale mais qui sont maladroits et vivent des aventures rocambolesques.).

Si tous les chemins mènent à Rome, ceux d’Internet propulsent au cinéma. C’est ce qu’ont vécu Grégoire Ludig et David Marsais, les joyeux drilles de la Folle histoire de Max et Léon dont ils sont également les scénaristes. Car on les connaît surtout pour le Palmashow créé en 2002 sur scène et sur le web, avant de se retrouver sur C8 lors de prime time et de programmes hebdomadaires. Les deux trublions, forts de leur notoriété avec leurs émissions parodiques, décident de gagner le grand écran en têtes d’affiche, même s’ils en avaient déjà fait l’expérience lors de quelques films, tantôt ensemble, tantôt séparément, comme Grégoire Ludig dans Et ta sœur ou David Marsais dans Neuf mois ferme. 

45 jours furent nécessaires pour réaliser cette superproduction qui a nécessité de nombreux lieux de tournage, des Ardennes au Maroc, en passant par la Belgique et la Franche-Comté. Grégoire Ludig et David Marsais se sont entourés de nombreux amis qui, comme eux, sont issus d’Internet ou du petit écran, comme Julien Pestel, Thomas VDB, Kyan Khojandi, Jonathan Cohen, sans oublier des guest-stars de luxe, tels que Florence Foresti, Christophe Lambert ou Dominique Pinon, tous excellents et en contre-emploi. 

Mais surtout, Grégoire Ludig et David Marsais profitent du film pour célébrer l’amitié qui les unit : comme Max et Léon, ils ont grandi ensemble, dans le même petit village et ne se sont jamais quittés. Une ode à l'amitié virile qui transpire de l’écran et qui donne de furieuses envies d’encore. 

Après bien d'autres groupes d'humoristes à sketchs, le Palmashow a finit par sortir son long-métrage humoristique. Du coup je pourrai résumer tout de suite pour les connaisseurs : si vous n'aimez pas leur humour, vous n'aimerez pas leur film. Et au contraire si vous êtes fans ...

Avant de commencer cette critique, il me faut avouer quelque chose : j’aime le Palmashow. J’ai vu, re-vu et même souvent re-re-vu tous leurs sketchs, des Very Bad Blague aux Folles Soirées, en passant par les vidéos de Palmashow l’Émission. Je peux placer très naturellement ...

Bien qu'ayant une énorme sympathie pour le duo Grégoire Ludig / David Marsais et malgré une affiche peinte à la Drew Struzan apte à raviver ma nostalgie d'un temps où Photoshop n'avait pas encore tout ruiné, je n'avais pas franchement prévue de me déplacer en salle pour ...