LA GRANDE BOUCLE

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7 ans après avoir parlé de ce monument de la culture française qu’est Johnny Hallyday dans Jean-Philippe, Laurent Tuel s’intéresse dans La Grande Boucle à la course française la plus populaire au monde : le Tour de France. L’occasion pour lui de rendre hommage à cet événement annuel mais aussi de nous conter une fable sous forme de road-movie.

On y croise alors François Nouel, un ex-coureur, passionné par le Tour de France. Alors que sa femme et son boulot l’ont lâché, ce vendeur de vélos décide de se prouver à lui-même qu’il est quelqu’un et se lance dans un Tour de France avec un jour d’avance sur les pros. Très vite, il va devenir très populaire, un peu comme Forrest Gump traversant les Etats-Unis en courant.

Le choix de prendre Clovis Cornillac, ce comédien au physique affable, pour incarner ce français moyen fan de la petite reine s’avère très judicieux. En effet, l’acteur parvient à apporter une bonhomie et une humanité à ce rôle de vecteur de l’amour d’un sport mais aussi de critiques vis-à-vis de ce dernier.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver COURS TOUJOURS DENNIS DE DAVID SCHWIMMER (Un homme cherche à reconquérir celle qu'il aime en se lançant un défi : faire le marathon de Londres) ou encore CINQ TULIPES ROUGES DE JEAN STELLI (Un tueur sévi sur le Tour de France, signant ses crimes d'une tulipe rouge).

Peu de films se sont intéressés à ce sport très populaire qu’est le vélo et encore moins se sont aventurés sur le terrain du Tour de France. Et pourtant. Avec ses 12 millions de spectateurs encourageant les cyclistes au bord des routes et plus de 3 milliards de téléspectateurs à travers le monde, il était évident que cet événement français n’allait pas passer à la trappe plus longtemps. C’est dans les années 20, avec Maurice Champreux et son Roi de la pédale, et les années 40, avec Jean Stelli et son Pour le maillot jaune, que ce fameux moment de sport a fait son entrée sur le grand écran.

Depuis c’est Michael Cimino qui s’est essayé à mettre en scène le Tour avec The Yellow Jersey, mais sans succès. Le film n’ayant pu voir le jour à cause de difficultés techniques, Dustin Hoffman, qui devait porter le maillot jaune du titre, n’a donc jamais pu l’endosser. Mais ces fameux problèmes techniques pour tourner pendant le vrai Tour de France, La Grande Boucle ne les a pas trop connus. L’ASO, l’Amaury Sport Organisation qui gère l’événement, avait donné son autorisation à Laurent Tuel pour filmer de véritables étapes du Tour. L’occasion pour le réalisateur de mettre en images cette course qu’il semble particulièrement affectionner.

Car ici, le vrai sujet du film, à travers la fable de cet homme découvrant que la famille a autant, sinon plus, de valeurs que sa propre passion pour la petite reine, c’est bien le Tour de France. Car ce personnage de type lambda représente un peu tous les aficionados du Tour. Et en le pratiquant lui-même, il revient à l’essence de ce sport, cette épreuve physique quasi-inhumaine, à la solitude du coureur loin du peloton, seul face à sa propre endurance. A travers François Nouel, Tuel s’intéresse finalement à la dérive d’un sport qui a fait les grandes heures de la télévision française et qui se transforme en simple produit de consommation, que ce soit à cause des sponsors ou du dopage.

Baignant dans ce sport depuis tout petit grâce à mon Papa, et ayant 13h à tuer de mon premier vol Sydney Abu Dhabi je me suis laissé tenter par ce film. Je ne m'attendais pas à un chef d'oeuvre, et au final j'ai passé un bon moment avec un Clovis Cornillac touchant. Bon après ...

Eh bien, moi j'ai bien aimé.Limite adoré d'ailleurs.Bonne comédie sur thème du vélo.En tous cas, ça m'a bien plus, même si par moment, c'est un peu mou.Du coup, au fil du film, entre Toni Agnello (Ary Abittan) et François Nouel (Clovis Cornillac) une amitié ...

(...) Au final, La Grande Boucle est un film touchant qui nous fait passer un bon moment et qui nous donne envie de regarder le Tour de France – et oui tout arrive – un bon film malheureusement plombé par des éléments perturbateurs trop importants. Et maintenant place à ...