LE HOBBIT : LA BATAILLE DES CINQ ARMÉES

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Bilbon Sacquet, Thorin Écu-de-Chêne et la Compagnie des nains sont sur le point de reprendre possession de la terre d’Erebor. Mais le dragon Smaug n’a pas fini de terrifier les petits villageois environ. L’union entre humains, elfes et nains fera sûrement la force mais Thorin, jusque-là noble et vaillant, devient un poil obsédé par l’Arkenstone. Il veut le posséder et sacrifiera toutes les alliances et toutes les amitiés s’il le doit. Rajoutez à ça que l’affreux Sauron a décidé de ramener sa fraise et vous pouvez déjà imaginer le gros boxon que ça va être.

Peter Jackson aura consacré 16 ans de sa vie à porter sur grand écran l’univers littéraire créé par Tolkien au début du XXe siècle. Après une première trilogie Le Seigneur des anneaux, couronné du succès qu’on connaît, il comptait simplement produire son prequel, Le Hobbit, revenant sur les aventures de Bilbon, aïeul de Frodon. C’était Guillermo del Toro qui devait réaliser tout ça mais finalement le cinéaste mexicain a abdiqué devant un projet constamment repoussé pendant des années. Quand le projet était enfin sur les rails, Peter Jackson a dû reprendre le flambeau, devenant ainsi le garant de l’héritage hégémonique de Tolkien sur grand écran.

La Bataille des cinq armées, c’est le dernier film de la trilogie Le Hobbit, mais aussi le dernier opus de l’hexalogie la plus imposante de l’histoire du cinéma avec Star Wars. Et il la clôt en beauté puisqu’il a généré 952 millions de dollars au box-office international. Vous êtes prêts à faire vos adieux ? Attention, derrière la dimension méchamment épique de cette conclusion, c’est le grand livre de la Terre du milieu qui se referme. Préparez vos mouchoirs.  

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LE SEIGNEUR DES ANNEAUX : LE RETOUR DU ROI (Le Retour du roi, fin d'une quête, a cette même mélancolie, cette même tristesse et cette même dimension épique.) ou encore STAR WARS: ÉPISODE III - LA REVANCHE DES SITH (La revanche des Sith est lui aussi le dernier volet d'une trilogie prequel à une trilogie classique du cinéma de divertissement.).

Ca y est. L’hexalogie de la Terre du Milieu, c’est fini. Et pour l’ultime au revoir au public, Peter Jackson a fait revenir Pippin. Enfin, pas vraiment revenir… Pour la chanson de générique de fin, l’équipe voulait un interprète à la voix cristalline et un morceau sous forme d’adieu déchirant. Or, si vous vous souvenez bien, dans la trilogie du Seigneur des Anneaux, Pippin – incarné par Billy Boyd – chantait pour Denethor un air aux accents celtiques absolument bouleversant, Edge of night. Fran Walsh, l’épouse et productrice de Peter Jackson, a eu la bonne idée d’appeler Billy Boyd et de lui demander d’écrire et d’interpréter le morceau final de la trilogie. Il propose The Last Goodbye, une chanson qui – je cite – « dit adieu à tous les fans qui ont participé à cette aventure extraordinaire et à l’univers de Tolkien tel qu’il a été montré à l’écran pour notre génération. » Un crève-cœur, quoi.

Pour le reste de la musique, c’est encore une fois Howard Shore qui a composé celle de La Bataille des cinq armées, comme tous les opus de l’hexalogie. Des partitions ensuite jouées par l’orchestre symphonique de Nouvelle-Zélande, à la Wellington Town Hall, un auditorium réputé comme l’un des meilleurs du monde, et qui a plus d’un siècle. L’enregistrement du score de La Bataille des cinq armées a été supervisé par deux ingénieurs du son des mythiques studios d’Abbey Road.

La Bataille des cinq armées, ce n’est pas le titre originellement prévu pour ce troisième opus. Non, il devait s’appeler There and back again, ou Histoire d’un aller et retour en français. Vous n’êtes d’ailleurs pas sans savoir que Le Hobbit devait à la base être un diptyque mais qu’en cours de route, Peter Jackson a décidé d’en faire une trilogie, histoire de donner plus d’importance à la fameuse bataille à laquelle le titre fait référence. Peter Jackson s’est largement servi, pour étoffer l’histoire du Hobbit, des ouvrages appendices que Tolkien avait consacré à la Terre du Milieu. Cette décision de faire du Hobbit une trilogie, au lieu d’un diptyque, a eu une influence directe sur le planning de tournage. Lorsque Peter Jackson annonce publiquement qu’il y aura trois films, les prises de vues qui ont déjà duré 266 jours, sont terminées. Alors au printemps 2013, ce sont 10 semaines de tournage, qui sont ajoutées au planning, notamment pour mettre en boîte des plans d’insert et de performance capture.

[**** Critique SANS SPOILERS***] C'est non sans grand plaisir que j'ai pu assister ce soir à l'avant-première mondiale de la conclusion de cette grande fresque de Fantasy, démarrée en 2001 sur nos grands écrans, sous l'égide du grand fou rêveur qu'est ce cher Peter. Je ...

Ne nous leurrons pas, le film est loin, très loin d'être bon. C'est peut-être même le plus faible de la nouvelle trilogie et, à ce titre, des six films réalisés par Peter Jackson consacrés aux aventures pédestres des hobbits. Néanmoins il constitue la dernière incursion ...

Version Longue :Dix années ainsi que deux trilogies après avoir commencé à se frayer un chemin en terre du milieu, Peter Jackson l'achève avec la dernière aventure du Hobbit, reprenant là où il s'arrêtait dans La désolation de Smaug et ce combat terrible face ...