LE PÈRE DE LA MARIÉE en VOD
- De
- 1951
- 89 mn
L’avocat Stanley Banks vit une petite vie sans histoire avec sa femme, ses deux fils et sa fille, jusqu’au jour où cette dernière annonce, entre la glace et le café, son intention de se marier. C’est le début d’une rude période au cours de laquelle le pauvre Stanley devra prendre en main l’organisation de la cérémonie, faire face aux dépenses – qu’il juge – incongrues...
- Comédie
- Etats-Unis
- Tous publics
1 MIN AVANT
Nous sommes à Hollywood, le 6 mai 1950. Ce jour là, une jeune fille de 18 ans (et trois mois) épouse un jeune homme de 24 ans. Rien d’extraordinaire, sauf que, primo, le jeune homme en question n’est autre que Conrad Hilton Jr., dit Nicky Hilton, héritier des hôtels portant son nom et futur patron de la TWA, et que, deuxio, la jeune fille, malgré son jeune âge, n’est pas tout à fait une inconnue non plus, puisqu’il s’agit d’Elizabeth Taylor. Si le marié ne sait pas encore qu’il deviendra, un jour, le grand-oncle de l’ineffable Paris Hilton, la mariée, de son côté, ignore que cette Marche Nuptiale et que ce « yes » qu’elle vient de prononcer, émue aux larmes, seront les premiers d’une longue série...
S’ils ne savent pas tout ça, les deux tourtereaux – qui se sépareront neuf mois plus tard – savent, en revanche, que le surlendemain de leur mariage, la Metro-Goldwyn-Mayer a organisé l’avant-première du nouveau film de la jeune comédienne : le Père de la mariée. L’occasion était trop belle. Profitant de l’actualité matrimoniale de son interprète, la promotion du film est toute trouvée !
A cette époque, la jeune Elizabeth a déjà tourné dans une dizaine de films dont Fidèle Lassie et les Quatre filles du docteur March ; Spencer Tracy, 50 ans, 7 nominations et 2 Oscars, vient d’affronter une nouvelle fois sa compagne, Katharine Hepburn en avocate féministe dans, Madame porte la culotte, de George Cukor, et Joan Bennett – la mère de la mariée – interprète fétiche de Fritz Lang, venait de tourner son dernier film avec lui, le Secret derrière la porte. Quant à Don Taylor – aucun lien de parenté avec Elizabeth – que vous allez découvrir dans le rôle de l’heureux élu, on l’avait déjà vu dans la Cité sans voiles, de Jules Dassin, mais, surtout, il allait devenir réalisateur. On lui devra, entre autres, quelques films fantastiques tels que les Evadés de la planète des singes, l’île du Docteur Moreau – la version Burt Lancaster/Michael York –, Damien – la Malédiction 2 ou encore Nimitz, retour vers l’enfer.
Enfin, Vincente Minnelli a 47 ans lorsque le public américain fait un triomphe à cette comédie, la première de sa filmographie, tournée après plusieurs comédies musicales – Le Chant du Missouri ou Yolanda et le voleur – et avant Un Américain à Paris, d’après l’opérette des compositeurs George et Ira Gershwin. Ira Gershwin à qui Vincente Minnelli et Judy Garland avaient demandé, cinq ans auparavant, d’être le parrain de leur bébé, une adorable petite fille baptisée, comme l’une de ses chansons, Liza.
Dans le même genre vous pouvez trouver ALLONS DONC, PAPA (1951) ou encore INDISCRÉTIONS (1940) .