LES SEIGNEURS DE DOGTOWN

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Les seigneurs de Dogtown reconstitue le parcours d’une poignée d’adolescents qui, dans les années 70, ont révolutionné le skateboard. Le mouvement est apparu dans un quartier de Venice appelé Dogtown, lorsque le propriétaire d’une boutique de surf a rassemblé une équipe de gamins du quartier obsédés de surf et de skate.

Armés de skateboards équipés de nouvelles roues qui accrochaient le bitume, et profitant de la sécheresse qui frappait la Californie, ils ont investi les piscines vides pour s’entraîner et développer une discipline inédite qui allait se répandre dans le monde entier.

L’un d’eux, Stacy Peralta, est devenu un champion, et il a raconté son parcours dans un documentaire avant de signer le scénario des Seigneurs de Dogtown. Il est interprété par John Robinson, l’acteur blond révélé par Elephant, tandis que Heath Ledger joue le vieux surfer qui les découvre, les rassemble et les organise. Le résultat est un film de sport extrêmement vivant et mouvementé.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver THE BIG WEDNESDAY (Trois amis proches passionnés de surf font l'apprentissage de la vie alors que l'Amérique s'engage au Vietnam.) ou encore DOGTOWN AND Z-BOYS (Un documentaire autobiographique réalisé par Stacy Peralta, l'un des inventeurs du nouveau style de skate inspiré du surf.).

Les Z boys, ou équipe Zéphir comme les a appelés le surfeur joué par Heath Ledger, ont inventé un style hérité du surf, alors que dans le reste du pays, les skateurs pratiquaient un style davantage orienté vers les figures. D’ailleurs, pour les Z boys, le skate était une façon détournée de s’entraîner au surf. En effet, sur la plage de Venice, les vagues ne sont bonnes que jusqu’à 10h. Il fallait donc trouver une façon de s’occuper pour le reste de la journée et c’est pourquoi les Z boys se sont investis aussi agressivement dans le skate. A cette époque, la Californie était frappée par une sécheresse qui a duré une bonne partie de la décennie.

Pour cette raison, les piscines étaient vidées et les skateurs en profitaient pour s’entraîner sur les parois arrondies. Par ailleurs, à la même époque, un aqueduc était en construction pour relier la rivière Colorado à Los Angeles. Pendant les travaux, des tronçons de canalisations de 6m de diamètre étaient disposés tout au long du parcours, et les skateurs en ont également profité pour s’entraîner dans les tuyaux avant qu’ils soient assemblés. A l’origine, le film devait être réalisé par David Fincher, mais à cause d’un empêchement, il a passé la main à la chef décoratrice Catherine Hardwick, qui s’était distinguée en réalisant Thirteen, un film sur l’adolescence féminine.

Elle était un peu en terrain de connaissance avec ces Z boys qui bénéficiaient d’une liberté sans limite, mais elle précise que c’était une arme à double tranchant : « en l’absence quasi totale de supervision parentale, ils ont pu faire des choses folles comme investir les piscines ou inventer des nouvelles figures de skate. C’était aussi une façon de s’échapper et d’exprimer leur colère. » La réalisatrice les oppose aux filles qui, dans son précédent film Thirteen, libéraient cette agressivité de façon négative, par le sexe, les drogues ou l’automutilation. Ici, les garçons trouvent un exutoire dans une activité athlétique qui fait aussi appel à leur créativité.

Les années 70-80, l'âge d'or du skateboard, je me rappelle de tentatives sur l'esplanade du Trocadéro les longues après-midi d'été. C'était la grande mode, on expérimentait des figures avec plus ou moins de réussite, Ollie, Nollie, Kickflip, Kiss the rail... Avant d'aborder ...

Quand on aime le skate et les jeunes rebelles aux cheveux dans le vent californien. Le côté old school des 70's, on ne peut pas louper ce film. Une histoire vraie, un film culte, des prises de vues sensass, du rêve plein les yeux pour les amateurs de "planche à roulettes".. Pour ...

Ce film raconte les débuts des membres fondateurs des Z-Boys, à savoir les premiers à avoir révolutionné le Skate-Board, depuis dans ce sport ces membres, Tony Alva, Jay Adams et Stacy Peralta, restent des légendes... Ce dernier a d'ailleurs réalisé un documentaire "Dogtown ...