MIDNIGHT SUN

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Le territoire du mélo au cinéma s’est déplacé depuis sa dernière grande époque. Dans les années 70, les histoires d’amour qui finissent mal, de Love Story à Kramer contre Kramer s’adressaient à des adultes qui s’en sont peu à peu désinteressés.

Désormais, c’est la sensibilité adolescente que les fournisseurs de récits à ne pas suivre sans lourde provision de Kleenex tente d’atteindre. La chose s’est d’abord manifestée avec le succès de nombreux romans pétris par des destins cruels, ayant défini le mouvement appelé Young Adult avant de s’emparer du cinéma pour ados et le faire passer de chroniques lycéennes à des passions amoureuses contrariées par le mauvais sort.

L’héroïne de Midnight Sun, atteinte d’une maladie de peau lui interdisant le moindre contact avec la lumière du jour est idéale pour ces romances contemporaines, poussant les comédies romantiques vers les larmes des grands chagrins d’amour ; ceux qui font pleurer aussi bien les jeunes filles en fleur que leurs aînées.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LES AUTRES (Dans le film d'Alejandro Amenabar, une gouvernante convainc des enfants qu'ils sont atteints d'une maladie les empêchant de sortir à la lumière du jour) ou encore LA PERMISSION DE MINUIT (un autre film sur le cas d'enfants atteints de la même maladie de peau que dans Midnight Sun).

Midnight Sun a beau s’inscrire dans une tradition typiquement hollywoodienne du mélo pour ados, il n’en est pas moins un remake d’un film japonais, distribué en dehors de l’Asie sous le même titre. Rien n’a vraiment changé entre les deux, dans la version de départ comme dans celle américaine, une adolescente ne peut voir le monde que de derrière sa fenêtre, condamnée par le Xeroderma Pigmentosum à vivre recluse dans l’ombre de sa maison, la lumière du soleil lui étant fatale.

Cette maladie de peau provoquant une destruction de l’épiderme par les rayons UV et l’apparition de cancers est orpheline mais relativement répandue, touchant une personne sur 250.000 rien qu’en Amérique. Soit, malgré tout, bien moins que le nombre de jeunes filles au cœur brisé par des peines de cœur, comme Bella qui sait que son coup de foudre pour Jack finira empêché par une maladie dont on meurt généralement avant vingt ans. Le film japonais avait notamment rameuté les foules parce que Kaoru, la Bella d’origine, y est jouée par Yui, chanteuse vedette de J-Pop, dont raffolent les adolescents. Le remake lui aura bénéficié d’un interêt pour l’interprète de Jack. C’est l’un des premiers rôles principaux de Patrick Schwarzennegger, le fils d’Arnold, au séduisant physique de tombeur.

Le réalisateur Scott Speer est lui plus proche d’autres centres d’interêt des teenagers : la musique, pour avoir réalisé la plupart des clips de la chanteuse de pop, Ashley Teasdale, mais surtout le quatrième volet de Sexy dance, série de films musicaux plus populaire à chaque opus. Speer est par ailleurs l’auteur des Immortal city, romans où les anges vivent sur Terre dans la peau de vedettes de la chanson ou de cinéma. Ce cycle bouclant la boucle avec Midnight sun, en étant régulièrement sur les listes de best-sellers de littérature Young adult, mais aussi en racontant, une autre histoire de mise en lumière.

Ce film raconte la vie d'une fille qui se sent différente à cause de sa maladie. Elle rencontre un garçon qui lui fit passer les meilleurs moments de sont existence. Les acteurs ont bien été trouvé car ils incarnent à la perfection les rôles de Katie et Charlie. Le ...

Midnight Sun, c'est l'histoire de la jeune Katie Price (interprété par la belle Bella Thorne), une enfant atteinte de xeroderma pigmentosum (ou XP... ou "enfant de la lune" pour les plus poétiques). Maladie génétique incurable et sans traitement, la peau ne fait plus son travail ...

Rien d’exceptionnel : la fille malade tombe amoureuse du beau garçon, il ne lui reste que peu de temps à vivre et elle veut en profiter entièrement. Un concept qui marche grâce à des personnages principaux et secondaires attachants, une discographie agréable et une jolie ...