MISSION PAYS BASQUE

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Une jeune executive woman descends dans le pays basque profond afin de concrétiser la vente d’un fond de commerce appartenant à un vieil homme. C’est sans compter sur le neveu qui fait de la résistance.

Mission pays basque sorti en salles le 12 Juillet 2017, est signé Ludovic Bernard. Cette comédie atypique a la fraicheur d’Elodie Fontan, son héroïne, la folie de Daniel Prévost et le charme brutal de Florent Peyre.

Sortant des sentiers battus d’un cinéma jacobin pour emprunter ceux d’une région haute en couleurs il donne la vague sensation d’avoir été tourné dans une contrée étrangère, la preuve.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver BIENVENUE CHEZ LES CH'TIS DE DANY BOON (2008) (Dany Boon est ch'ti et c'est en pensant à sa région d'enfance qu'il a conçu cette comédie populaire où l'homme du sud (Kad) découvre à la faveur d'une mutation professionnelle les gars du Nord. Satire de l'esprit de clocher, de l'administration et du centralisme, un film généreux et un triomphe.) ou encore TOPAZE DE MARCEL PAGNOL (1951) (En réalisant une seconde adaptation de sa propre pièce de théâtre, Pagnol donne à Fernandel un rôle marquant. L'honnête homme dévoyé par le cynisme de la société, attaché à ses valeurs régionales et familiales, finit par jouer avec les règles d'une société corrompue par l'argent.).

Longtemps on a pensé le cinéma régional disparu. On se souvient de Pagnol basé à Marseille et en Provence, et dans une moindre mesure d’Emile Couzinet à Bordeaux. La province, on ne disait pas encore les régions, servait de décor à des récits de Paris. Il y eut le Tati de Jour de fête quand même. Il y eut Farrebique puis Biquefarre de Rouquier. Il y eut les films lyonnais de Tavernier. Et puis Marseille a renoué avec son orgueilleuse indépendance avec l’avènement de la troupe de Guédiguian. Nous voilà donc au pays basque qui sert comme dans Bienvenue chez les ch’tis à une confrontation entre Paris l’affairiste et la région supposée authentique.

C’est le second film de Ludovic Bernard sorti la même année que le premier, L’ascension, qui connut un gros succès salle. Le cinéaste auparavant a eu un long passé d’assistant aux cotés de Luc Besson, Mathieu Kassowitz, et Guillaume Canet. Florent Peyre, humoriste télé se retrouve pour la première fois avec un rôle important face à la jolie Elodie Fontan que ses rôles dans Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu? ou Alibi.com ont propulsé parmi les jeunesses bankables et qui porte tout le film. On lui a fait travailler parait-il le style HEC, look, attitude, démarche. Ah bon ça existe vraiment?

Quant au cinéaste il a veillé en tournant avec et chez des basques qu’ils valident ce qui est dit, compris, montré. Comme avec les Corses on est jamais trop prudent avec les Basques…

L’histoire se met en place assez rapidement et l’on comprend très vite comment va se dérouler l’aventure de ce cher Samy. Sa relation avec Nadia est a peine survoler en 1ere partie de film, mais on s’aperçoit directement de son attachement pour la demoiselle. On remarque ...

.«C’est d’abord une histoire universelle. Je crois que dans la vie nous avons tous un Everest à gravir… Il peut être physique, professionnel ou intellectuel. Chaque jour nous apporte un projet, une vision, une envie d’aller plus loin, de faire quelque chose de plus.» ...

Par défi et par amour envers celle qui se refuse à lui, un jeune homme issu de la cité des 4000, dans le 93, entreprend de gravir l'Everest, alors qu'il n'a aucune expérience. D'après une histoire vraie s'étant déroulée en 2008, je m'attendais au pire, et c'est le contraire, ...