PADDINGTON

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Autrefois, les petits Français avaient Nounours. Les petits Anglais, eux, ont toujours Paddington. Depuis 1958, les aventures de l’ours en peluche ravissent un public familal qui fait la fortune de son auteur, dont le nom est Bond : Michael Bond, écrivain pour la jeunesse. Son Paddington avait déjà eu droit à plusieurs adaptations pour la télévision, mais aucune au cinéma.

Au fait, pourquoi il s’appelle Paddington notre facétieux animal ? Pourquoi pas Soho, ou Picadilly tant qu’on y était ?  Et bien tout simplement, parce qu’en 1956, lorsque Michael Bond trouve à la veille de Noël une peluche abandonnée à la sortie d’un magasin il rentre chez lui et descend comme tous les jours à la station Paddington. Depuis, la notoriété du personnage est devenue telle, qu’une statue de l’ours star en Grande-Bretagne a été érigée dans la station de métro londonienne.

Le point de départ du film s’inspire de la réalité, puisque Paddington raconte l’histoire d’un ours en peluche qui débarquant à Londres de son Pérou natal à la recherche d’une vie meilleure (je vous laisse découvrir pourquoi) se retrouve adopté par une typique famille anglaise à laquelle il va d’abord faire vivre un délicieux enfer à force de gaffes, d’imprudences et de maladresses. A qui il fait immédiatement penser ? A une réincarnation en fourrure du meilleur Mister Bean. Bon film.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver WINNIE L'OURSON (2011) (Les aventures animées d'un autre ours mondialement célèbre.) ou encore BEAN, DE MEL SMITH (1997) (Parce que la maladresse congénitale dont fait preuve Paddington, fait inmanquablement penser aux gaffes à répétition d'un autre antihéros britannique : Mr Bean.).

Paddington est un projet ambitieux qui mêle prises de vues réelles et animation numérique avec fluidité et avec élégance. Le film il est vrai, a bénéficié du savoir-faire de David Heyman, producteur de la série des Harry Potter mais aussi de Gravity. Derrière la caméra, Paul King fait preuve d’une belle créativité. Le Londres dans lequel se déroule l’histoire est une ville réinventée de conte fantastique, dont le caractère baroque rappelle le cinéma de Wes Anderson et celui plus ancien de Terry Gilliam, période Brazil.   

Paddington offre une plus-value pour son public adulte : en effet, nombre de scènes adressent des clins-d’œil bien sentis à un certain nombre de films populaires comme Indiana Jones. Ainsi, à l’image de l’aventurier né de l’imagination de George Lucas, l’ours catastrophe n’abandonnerait son chapeau pour rien au monde ! L’intro du film elle, rend un hommage subtil à La leçon de piano de Jane Campion. Quant à l’emprunt fait à Mission : Impossible durant l’attaque que subit Paddington, il est d’autant plus piquant qu’il a pour protagoniste l’ex-madame Tom Cruise : Nicole Kidman. 

L’actrice australienne joue la méchante du film avec un plaisir non dissimulé, tout comme elle l’avait fait en 2007, dans A la croisée des mondes, autre film pour enfants. Ici elle est la très flippante Millicent, une taxidermiste d’un genre teigneux qui n’est pas sans rappeler le personnage de Cruella Denfer dans Les 101 dalmatiens de Disney. A noter enfin la présence au générique de Hugh Bonneville, acteur phare de la série Downtown Abbey, largement aussi british que notre ami  Paddington… Have a nice day.

Sorti en salle il y a 2 ans, entre Astérix: le domaine des Dieux d'Astier et Les Pingouins de Madagascar de Dreamworks (beurk !), j'avais loupé Paddington au moment de son passage en salle. Et ce n'est finalement qu'aujourd'hui que je découvre cette adaptation du roman Britannique ...

Je comprends mieux pourquoi nos voisins britanniques ont une affection si particulière pour Paddington.Ce petit ours péruvien et déraciné qui débarque à Londres a déjà un regard naïf mais pas tant que ça sur leurs us et coutumes. Elevé dans les clichés les plus marqués ...

Je ne connaissais ni Paddington, ni son histoire, mais visiblement les anglais aiment bien le personnage. En voyant le film je comprends pourquoi. Si nous avons clairement un film pour enfants, avec l'humour parfois un peu maladroit qui va avec, Paddington est avant tout un bon ...