PASSAGER 57

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Passager 57 a été tourné en 1991, mais son origine remonte à 1988, année de sortie de Piège de cristal, le film qui a révolutionné le film d’action avec son intrigue très simple :  une bande de terroristes s’empare d’un lieu clos et prend ses occupants en otage, sans savoir qu’à l’intérieur, un homme seul est capable de les tenir en échec.

Le succès du film a inauguré une nouvelle ère, celle du blockbuster, et généré une série d’imitations pour la décennie à venir. En droite ligne de cette tradition, Passager 57 n’est ni plus ni moins que Piège de cristal dans un avion, avec Wesley Snipes dans le rôle de Bruce Willis. Il est tourné quelques mois après Piège en Haute Mer qui raconte la même histoire avec Steven Seagal sur un bateau. 
Cette fois, un agent de sécurité incognito embarque dans un avion en direction de Los Angeles, avec à son bord un dangereux terroriste joué par Bruce Payne.

Avant d’accepter le rôle du justicier solitaire (ou presque), Wesley Snipes sortait d’une sorte de limbe auteuriste. Passager 57 l’a convaincu d’adopter définitivement la voie du film d’action.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver PIEGE DE CRISTAL ou encore BAD BOYS .

Passager 57 aurait pu rester dans l’histoire comme une variation aérienne de Piège de cristal si ,comme l’espérait le producteur, Sylvester Stallone avait accepté de jouer le rôle principal, écrit pour lui. A la place, Wesley Snipes a contribué à la naissance d’un nouveau sous genre: le film d’action avec lui-même. Jusqu’alors, Snipes hésitait entre une carrière d’acteur sérieux chez Spike Lee  et l’exploitation de son potentiel athlétique.

Mais pourquoi faire l’acteur quand on a un physique de lutteur et une formation en arts martiaux ? A la suite de Passager 57, Snipes a donc enchaîné une série de rôles musclés, passant indifféremment du bon au mauvais côté de la loi. Il a joué un criminel fou furieux dans Demolition man ou un agent secret vengeur dans Boiling point. Mais son plus gros succès, il l’a trouvé dans Blade, où il incarne un semi-gentil, ancien vampire au service des humains pour traquer les vrais vampires. Il aura tellement de succès avec qu’il en tournera trois épisodes. Face à lui dans Passager 57, un super méchant incarné par Bruce Payne. Le personnage s’appelle Charles Rane, ce qui permet de faire un jeu de mot mais seulement en anglais, puisque dans cette langue Rane se prononce de la même façon que règne, d’où son surnom : règne de la terreur. Parmi ses complices, on peut reconnaître la jeune Elizabeth Hurley, qui plus tard se fera connaître comme la partenaire préférée de Mike Myers dans Austin Powers.

Apprécié à sa sortie pour son efficacité au premier degré, sa rapidité (il dure à peine une heure 24), et son manque de prétention, Passager 57 garde encore aujourd’hui quelques attraits, parmi lesquels ses propres maladresses : on peut s’amuser à guetter le moment où un otage mort est balancé du haut de la passerelle, mais un observateur attentif peut voir dans le reflet de la carlingue le matelas en mousse bleue sur lequel se reçoit le cascadeur. Après avoir réalisé ce film, le metteur en scène Kevin Hooks est retourné travailler pour la télévision avec un certain succès.  Récemment il a été producteur exécutif sur la série Prison break dont il a réalisé plusieurs épisodes.

Dans le genre, on a vu mieux, entre autre les "die hard" ou "piège en haute mer", mais ce n'est pas pour autant nul. L'action est au rendez-vous, on n'a pas le temps de s'ennuyer. Diable en 1h18 de film, ce serait un comble! Wesley Snipes excelle ...

Source : http://shin.over-blog.org/passager-57.html Après ses apparitions remarquées dans le mythique clip Bad de Michael Jackson (réalisé par Martin Scorsese) ou encore le formidable The King of New-York de Abel Ferrara (avec Christopher Walken en tête d'affiche), Wesley ...