PIG

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Nicolas Cage est un acteur totalement à part : fantasque, excessif, génial autant que foutraque ! « Pig » est une nouvelle preuve de ce talent déroutant, capable comme ici du meilleur mais qui ne recule jamais devant des productions beaucoup plus aléatoires ! Le comédien, (essentiellement pour des raisons fiscales), a dû accepter des séries B voire Z, des films (tout sauf) fantastiques. Heureusement nous restent aussi « Sailor et Lula », « Leaving Las Vegas », « Volte face » ou « Benjamin Gates »

Pour son premier film de réalisateur, l’américain Michael Sarnoski s’est frotté avec « Pig » à un sujet difficile sur le retour à la vie d’un misanthrope abimé par la société. Un drame sociétal qui lui vaudra d’être remarqué à Hollywood. Pour preuve, c’est lui qui réalisé en 2024 le blockbuster fantastico-horrifique « Sans un bruit : jour 1 »...

C’est donc le cochon truffier disparu qui sert de point de départ à cette histoire. Voilà un animal qui s’est souvent illustré sur grand écran. On pense à « Babe, le cochon devenu berger » en 1996 et 1999, à « Porco Rosso » dans le film d’animation de Myazaki ou encore, (en remontant plus loin dans l’histoire u 7e art), au trio Naf-Naf, Nif-Nif et Nouf-Nouf dans « Les trois petits cochons » de Walt Disney !

Les environs de Portland, (où se déroule l’essentiel de l’action de « Pig »), sont un décor de cinéma très prisé. C’est là que Gus Van Sant a par exemple planté ses caméras en 2007 pour « Paranoid park », grand film dramatique sur la culpabilité sur fond de skate-board. Portland plein écran encore dans « Drugstore cow-boy » du même réalisateur en 1989 où Matt Dillon campait un junkie bouleversant... Plus léger bien qu’émouvant « Sauver Willy » en 1993 où les bassins du delphinarium accueillaient cet orque mâle qu’un petit garçon entendait faire évader pour lui rendre sa liberté...

Ce n’est pas la dentelle qui habille ce pied-de-nez au cinéma iranien, mais plutôt le mohawk rouge pétant. Punk, pop, irrévérencieux, le nouveau film de Mani Haghighi procède à une mise en abyme haute en couleurs et en malice. Le moins que l’on puisse dire, c’est ...