PRINCE NOIR

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Le Prince noir, dont il est question dans ce film, Black Beauty dans la version originale, n’est autre qu’un cheval mythique. Celui qui a Inspiré à la romancière britannique Anne Sewell un best-seller publié en 1877. Depuis, on ne compte plus les générations d’écoliers qui se sont enthousiasmés pour les aventures de ce cheval écrites à la première personne, des prairies de son enfance aux rues sales de Londres où il doit conduire un fiacre. Mais, à l’origine, l’ouvrage n’était pas destiné à devenir un modèle de la littérature jeunesse. Il avait pour but dans l’esprit de son auteur d’améliorer le sort des chevaux en Angleterre. Ce à quoi il contribua en dénonçant les méfaits d’accessoires comme les œillères et la fausse rêne, utilisée dans l’Angleterre victorienne pour relever la tête des chevaux d’attelage, mais qui endommageait leur encolure.
Les producteurs toujours en quête de succès littéraire à adapter ne pouvaient passer à côté d’un tel potentiel commercial. Avant que Caroline Thompson ne signe cette adaptation pour la Warner en 1994, au moins quatre autres productions s’étaient intéressées au même matériau. Une version muette dès 1921, une autre en 1946 distribuée par la Columbia et une troisième en 1971, avec Mark Lester, qui avait incarné Oliver Twist dans Oliver, la version musicale de Carol Reed. En France, on a pu voir aussi une série télévisée britannique diffusée en 1974 sur notre première chaîne sous le titre Les Aventures de Black Beauty. La série relate la complicité du bel étalon avec deux enfants dans l’Angleterre du XIXe siècle.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver L'ETALON NOIR ou encore BAXTER .

On pourrait croire que Caroline Thompson, la réalisatrice américaine de Prince noir est une spécialiste de la fiction animalière puisque trois ans après ces aventures chevalines, elle a signé Mon Copain Buddy qui narre l’attachement d’une femme excentrique à son gorille. Mais c’est surtout l’univers du conte et le merveilleux qui attire cette cinéaste, comme en atteste son adaptation de Blanche-Neige avec Miranda Richardson, pour la télévision en 2001.
Le fantastique et le merveilleux sont également à la base des films qu’elle a écrit sans les réaliser elle-même, de la version cinématographique du Parfum de Tom Tikwer en 2006, à l’adaptation pour le grand écran de la série télévisée La Famille Addams. Last but not least, Caroline Thompson a été la coscénariste de Tim Burton sur Les Noces funèbres, L’Etrange Noël de Monsieur Jack et le sublime Edward aux mains d’argent. Elle a d’ailleurs été mariée à Danny Elfman, le compositeur fétiche de Tim Burton qui a également composé la musique de Prince Noir.
Pour la lumière, la réalisatrice a fait appel à un autre technicien prestigieux : le chef-opérateur Alex Thomson, qui a notamment éclairé Excalibur de John Boorman et L’Année du dragon de Michael Cimino. Côté acteurs, il est à noter qu’il s’agit de l’ultime apparition à l’écran de Peter Cook, un des cinq comédiens britanniques à avoir eu droit de figurer sur une série de timbres postaux émis en avril 1998. Pour le reste de a distribution, David Thewlis déjà repéré dans Naked de Mike Leigh et Sean Bean, le méchant du James Bond Golden Eye donnent la réplique à Alan Cumming autre interprète de Golden Eye qui, lui, prête sa voix à Prince Noir.
Il convient de prendre garde de ne pas confondre Prince Noir avec un autre cheval qui a fait fortune en librairie sous la plume de Walter Farley L’Etalon noir. Ce dernier, appelé en VO Black Stallion, a été le héros de toute une série de romans adaptés sur les écrans petits et grands. Mais c’est évidemment une autre histoire.

Je tiens à préciser que j'ai regardé ce film en pensant voir celui de 2020, au titre identique en Anglais... Sous les aspects d'un film pour enfants, tendre et gentil, la trame du récit se tisse tout en douceur pour dénoncer la dure vie de la plupart des chevaux. D'autant ...

Les cultes de ma jeunesse... ma grosse K7 de Prince Noir dont j'avais mordillé tous les coins de la jaquette à force de l'avoir entre les mains pendant le film, à cause de la peur (moment du passage du pont ahhh!), de la tristesse, de la joie, des rires, de la super musique, ...

Un film plein d'émotion retraçant la vie d'un cheval, plus ou mieux chanceux selon les propriétaires j'aime l'époque j'aime les décors j'ai adoré la version originale (très facile a comprend je l'ai regardé sans sous titre... bien sur je connaissais déja le film ) ce qui ...