SOLIS

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Troy Holloway est un ingénieur spatial dont la capsule de sauvetage a dévié vers le soleil, où elle se dirige à grande vitesse. Il n’a qu’un seul lien avec la Terre, la commandante Roberts, qui lui permet de garder son sang-froid et d’espérer l’arrivée d’une équipe de secours. Cette dernière arrivera-t-elle à temps pour le sauver ? 

Dans l’espace, personne ne vous entendra crier, disait le slogan du film Alien, le 8e passager de Ridley Scott. Un slogan qui peut se prêter sans aucun souci à Solis de Carl Strathie, tant la tension est à son comble pour son héros. Il se rapproche ainsi de tous ces autres personnages qui ont pu être terrifiés, d’une manière ou d’une autre, dans l’immensité de l’espace, que ce soit Sandra Bullock dans Gravity, Matt Damon dans Seul sur Mars ou Jake Gyllenhaal dans Life : origine inconnue.

Cette fois-ci, point de monstre extraterrestre à affronter, mais une course contre la mort avec l’astre solaire qui se rapproche dangereusement. Les nerfs des spectateurs sont mis à rude épreuve, à mesure que Troy cherche toutes les solutions qui peuvent le faire dévier de son funeste destin. A vos combinaisons pour un voyage interstellaire qui ne sera pas de tout repos !

 
Dans le même genre vous pouvez trouver GRAVITY (Pour ces cosmonautes qui tentent de revenir sur Terre après un dysfonctionnement de leur navette.) ou encore SUNSHINE (Pour cette équipe d'astronautes qui tentent de rallumer le soleil qui menace de s'éteindre.).

Solis fait partie de la mouvance de ces films situés dans l’espace, où les héros sont confrontés à une erreur technique qui peut les envoyer à une mort certaine. En 2013, Sandra Bullock et George Clooney durent tenter le tout pour le tout pour retourner sur Terre dans le film Gravity d’Alfonso Cuaron, tandis que Jennifer Lawrence et Chris Pratt s’apprêtaient à passer le restant de leur vie dans un vaisseau en hibernation dans Passengers de Morten Tyldum.

Mais pour autant, ce n’est pas la première fois que le soleil s’avère être un danger potentiel pour une mission spatiale. On se souvient ainsi de Sunshine de Danny Boyle, où huit astronautes sont envoyés en mission pour tenter de le rallumer, coûte que coûte, alors que l’astre est en train de mourir. Il s’agissait, là aussi, d’un thriller angoissant, à l’issue totalement imprévisible. 

Pour ce premier film, Carl Strathie s’est doté d’un casting peu connu, mais aguerri devant la caméra, avec Steven Ogg que les fans des séries Westworld et The Walking Dead connaissent bien, ainsi que Alice Lowe, grande actrice de séries britanniques notamment aperçue dans Black Mirror. Avec Solis, c’est une nouvelle facette du film de science-fiction qui voit le jour et qui confirme qu’il ne fait jamais bon de trop s’exposer au soleil !

Les mauvaises critiques sont tombés en escadrille sur ce film avec de bien mauvaises raisons. L'acteur principal très critiqué est pourtant parfaitement crédible dans un rôle difficile. Quant aux dialogues ils sont tout à fait réalistes (si toutefois on peut employer ...