TERMINATOR 2 : LE JUGEMENT DERNIER (VERSION RESTAURÉE)

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Six ans après le premier Terminator, James Cameron a grimpé considérablement dans la hiérarchie des réalisateurs hollywoodiens. Il a notamment prouvé sa maîtrise visionnaire des effets numériques avec Abyss, et son crédit est suffisant pour obtenir le financement d'une suite très ambitieuse.

Dans cette version, 15 ans ont passé depuis la première tentative d'éliminer la mère du futur chef de la résistance. C'est alors qu'un terminator plus perfectionné est envoyé du futur pour tuer John Connor alors qu'il est encore enfant. Mais sa mère veille sur lui, avec l'aide d'un autre terminator mandaté par la résistance.

Pour représenter le cyborg tueur, composé d'une sorte de métal qui peut devenir liquide et changer de forme, le cinéaste parie sur une technologie qui n'existe pas encore. Mais sa force de persuasion est telle qu'il pousse les fabricants d'effets spéciaux à se surpasser pour obtenir ce qu'il cherche précisément. Résultat, Terminator 2 repousse les limites du film d'action et établit un nouveau standard en matière de science-fiction pour au moins un quart de siècle.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver EDGE OF TOMORROW (Un guerrier combattant des extraterrestres fait l'expérience de paradoxes temporels à répétition) ou encore LOOPER (Même principe de voyages dans le temps pour éliminer des cibles).

Lorsque James Cameron réussit à financer son projet de Terminator 2, le pari semble impossible : il a seulement 12 mois pour livrer le film terminé après avoir remis une première mouture du scénario. Le budget semble confortable, 80 millions de dollars de l'époque, mais deux tiers seulement sont affectés à la production en tant que telle. Le reste est ventilé en droits et en salaires, Schwarzenegger empochant à lui seul 15 millions. Cameron ne peut compter que sur trois mois de préproduction, un délai infernal compte tenu de l'ambition du programme qui prévoit trois fois plus de scènes d'action que Piège de cristal, un modèle considéré comme indépassable à l'époque.

Pour tenir les délais, Cameron tourne plusieurs scènes en même temps, tandis que deux monteurs sont chargés d'assembler les images à mesure de leur arrivée. La production doit durer 6 mois, un marathon épuisant pour l'équipe dirigée par un réalisateur qui se transforme en dictateur sitôt sur le plateau. Pour se préparer à son rôle, Linda Hamilton s'est entraînée aux techniques de combat pendant 13 semaines à raison de trois heures par jour six jours par semaine. Elle a perdu 5 kilos, mais on peut mesurer la perfection de sa forme physique lorsqu'on la compare avec sa soeur jumelle, engagée pour jouer son double lorsque le T 1000 prend son apparence. Cameron lui-même finit dans un état d'épuisement inquiétant : il a des trous de mémoire et manque de se fâcher avec des collaborateurs avec lesquels il s'était pourtant mis d'accord préalablement.

Les effets numériques confiés à ILM coûteront 6 millions de dollars, soit l'intégralité du budget du premier film, et mis bout-à-bout, les 45 plans représentent à peine 4 minutes du film. Mais ils marquent une véritable révolution et ouvrent une nouvelle ère en matière d'effets spéciaux. Après sa sortie le 3 juillet 1991 aux Etats-Unis, moins d'une semaine d'exploitation suffit pour que le film rembourse son investissement. A la fin de l'été, il totalise 519 millions de dollars de recettes dans le monde et entre dans l'histoire comme le film d'action le plus rentable jamais réalisé. 

James Cameron reprend les rênes de la suite de Terminator en 1991, sept ans après le succès critique et commercial du premier film de la franchise. La saga Terminator est passée par toutes les couleurs. Parfois malmenée et ridiculisée, elle a comme point culminant cet épisode ...

Après avoir lu une critique élogieuse (celle d'ErrolGardner, pour ne pas le citer, ce qui est fait malgré tout) de Terminator 2, j’ai eu envie à brûle-pourpoint d’écrire quelques lignes sur lui… Quelques lignes, pas une critique. Comment critiquer le film que l’on ...

6 années après "Terminator", film de science-fiction à petit budget dont le succès n’avait ironiquement pas vraiment été anticipé, Cameron remet le couvert. Cette fois, il a une enveloppe plus que confortable (plus de 100 millions de dollars), et il va la mettre à profit ...