THE DOORS (VERSION RESTAURÉE) en VOD
- De
- 1991
- 141 mn
- Aventure / Action
- Etats-Unis
- Tous publics
- VM - HD
1 MIN AVANT
Ray Charles, James Brown, John Lennon, Brian Jones, Brian Wilson, Bob Dylan, Jimi Hendrix, Bono, Ian Curtis, Kurt Cobain, et plus récemment Freddy Mercury et Elton John, les rockstars se sont fondues dans un grand bain presque consensuel, et le cinéma a misé sur elles, multipliant les biopics plus ou moins complaisants. Il faut dire que les droits des chansons dépendant du bon vouloir des musiciens ou de leurs ayants-droits. Les Doors échappe partiellement à cet écueil.
Parce que le groupe, aussi talentueux soit-il, a tendance à rester dans l’ombre de son chanteur, le très charismatique Jim Morrison, et que ce dernier n’était pas un chanteur comme les autres. C’était un poète, un romantique exacerbé, un provocateur insatiable. Ce qui fait que la carrière du groupe, inscrite entre 1966, quand les Doors enregistrent leur premier disque et 1971, quand meurt Morrison (on ne compte pas ce que les autres feront sans lui), la carrière du groupe est brève. Mais les Doors restent une balise à un moment pourtant des plus inventifs de la musique rock, et singulièrement quand elle prend un virage psychédélique.
Les biopics, même sages, ont besoin de dramaturgie. La vie de Morrison est à cet égard du pain bénit. Le chaos était chez lui omniprésent, la transgression une raison d’être. Raison suffisante pour que le film se soit monté dans la douleur. Plusieurs cinéastes ont été pressentis tout au long des années 80 : De Palma, Friedkin, Scorsese, bref le gratin du nouvel Hollywood, avant qu’Oliver Stone ne s’en empare. Les survivants du groupe avaient aimé Platoon, son brulot anti-guerre du Vietnam. Krieger, le guitariste, et Densmore, le batteur ont d’ailleurs collaboré avec le cinéaste dans la préparation du film. Mais pas Manzarek, l’organiste, qui jugeait que le scénario ne rendait pas justice à son ami disparu.
Dans le même genre vous pouvez trouver I'M NOT THERE (C'est un autre biopic (de Bob Dylan) où le réalisateur laisse une part prépondérante à son imaginaire.) ou encore ZABRISKIE POINT (Il rend également bien compte de la contestation de la fin des sixties aux USA).