THE JUNGLE

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De la jungle, vous connaissiez Tarzan ou bien George, sympathiques humains à l’instinct animal particulièrement développé. Dans le film que vous allez maintenant découvrir, je vous propose de faire connaissance avec une vraie bestiole et attention : le face-à-face risque d’être mortel, au propre comme au figuré !

Le cinéaste australien Andrew Traucki va vous emmener au fin fond de la forêt indonésienne, une des plus denses et inhospitalière de la planète. Là-bas, un groupe de scientifiques écolos s’est mise en tête de suivre les traces d’une espèce rarissime de léopard. Oh, rassurez-vous, vos nouveaux amis vont bien croiser les papattes de l’animal mais ce qu’ils vont aussi découvrir, c’est que le fauve est lui-même à leur trousses, bien décidé à les décimer un par un pour mieux les déguster !

Ne nous voilons pas la face, The jungle est un vrai film d’horreur, mâtiné d’un soupçon d’aventure et de beaux paysages mais quelque chose me dit que l’ambiance générale va vous empêcher d’admirer le paysage !

 
Dans le même genre vous pouvez trouver ANACONDA (La jungle, des explorateurs et un animal monstrueux bien décidé à trucider chaque membre de l'expédition ! Serpent ou fauve, peu importe la bestiole, pourvu que coule l'hémoglobine...) ou encore PREDATOR (Chasseur ou chassé, la jungle offre d'incroyables moyens de sa cacher ou de traquer sa proie... Les deux films en font le violente démonstration !).

On a tous nos névroses, nos phobies, nos obsessions. Pour certains, c’est la peur des microbes, pour d’autres la collection de boules à neige du Mont Saint Michel…Andrew Traucki lui, c’est la bête tueuse d’hommes ! Dans The jungle, vous venez de le voir, le léopard de Jan prend un malin plaisir à traquer de pauvres gens plutôt bien intentionnés au cœur de la forêt. Vous vous dites qu’il a fait fort et vous avez raison : son film est d’une sanglante efficacité. Mais figurez-vous que le garçon n’en est pas à son (mauvais) coup d’essai.

Reprenons sa filmographie pour nous en convaincre : son premier film en 2007 s’appelait Black water et nous contait la charmante histoire d’un crocodile affamé de chair humaine…Son deuxième long métrage, The reef en 2010, nous narrait le parcours aquatique de requins complètement marteaux de la chair de leurs  victimes. Et voilà The jungle avec son adorable léopard serial-killer ! Traucki, c’est est un gars dangereux : ne jamais le laisser s’approcher d’une animalerie, il vous la transformerait illico en abattoir !

Son film renvoie à d’autres qui, depuis King Kong en 1933 ont exploité le mystère de ces contrées inconnues et exotiques où rôdent les légendes et des périls bien réels. Ainsi Moby Dick ou Pinocchio, preuves flagrantes que les baleines font autre chose que se marrer, Des serpents dans l’avion qui prouvent qu’il y a aussi des reptiles en classe affaire, Arachnophobia qui démontre que se faire une toile n’est pas sans danger ou « Anaconda », violente démonstration du caractère rancunier du serpent, lassé de finir en bottines ! Steven Spielberg a lui aussi apporté plusieurs pierre à cet édifice : avec Les dents de la mer et Jurassic park, il a brillamment démontré que nos amies les bêtes n’étaient pas toujours nos amies ! Et au-delà de ces animaux en tous genre, revoyez donc Délivrance pour vous convaincre qu’une petite balade en forêt entre copains peut vite dégénérer et qu’imiter  le cri du cochon, c’est pas toujours si drôle que ça…