THE RIOT CLUB

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L'université d'Oxford est l'une des plus prestigieuses au monde. Le Riot Club pour sa part est une sorte d'état dans l'état puisqu'il se compose d'une élite et que les conditions d'accès pour les étudiants de ladite université y sont drastiques. Une fois admises, les jeunes recrues se voient soumises à des bizutages d'une rare violence, tout comme elles se doivent d'obéir aux règlements qui régissent le Riot Club depuis trois cents ans. A savoir débauche et excès en tous genres et sans limite aucune. Miles et Alistair, deux étudiants en première année feront tout ce qui est en leur pouvoir pour en faire partie.

Réalisé par la cinéaste danoise Lone Scherfig à qui l'on doit les excellents Italian for Beginners, Une éducation ou encore Un jour, The Riot Club s'inscrit dans le registre de ces œuvres britanniques mettant en exergue une certaine forme de violence extrême chez les jeunes, un peu dans le style du film de Lindsay Anderson If tourné en 1968, sauf que dans ce dernier la violence reflétait plus un esprit de rébellion contre l'ordre établi dans une institution scolaire, qu'un pur désir d'excès comme c'est le cas dans The Riot Club.

Dans l'un comme dans l'autre, le système éducatif britannique n'est pas épargné.
The Riot Club est tiré de la pièce de théâtre Posh écrite par Laura Wade qui a également signé le scénario de la version cinématographique, et sa distribution compte Max Irons, fils de Jeremy du même nom et repéré dans Le Chaperon rouge de Catherine Hardwicke, puis Sam Claflin tout droit sorti de Hunger Games et de Blanche Neige et le chasseur.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver IF (Ce film de Lindsay Anderson met en accusation également le système éducatif britannique.) ou encore HUNGER GAMES - LA REVOLTE: PARTIE 1 (Les aceurs Sam Claflin et Natalie Dormer avaient déjà été réunis dans ce film.).

Vous l'aurez remarqué, The Riot Club se déroule dans un univers essentiellement masculin, et l'élément féminin y manque cruellement. Du moins devant la caméra puisque le film est réalisé par une femme, Lone Scherfig. Les producteurs de The Riot Club tenaient à ce que l'œuvre cinématographique reflète justement un point de vue féminin, en complément de celui de la pièce de théâtre qui est écrite par une femme Laura Wade. Par ailleurs Lone Scherfig avait déjà traité des caractéristiques de la société anglaise dans son film Une éducation, ce qui en fit une candidate idéale aux yeux de la production pour réaliser The Riot Club. Autre atout dans la manche de la cinéaste, le fait qu'elle ne soit pas britannique mais danoise. Un regard venu d'ailleurs sur une société en particulier est toujours plus objectif et surtout plus léger qu'un point de vue local, dit l'un des producteurs Pete Czemin.

Les rumeurs allèrent bon train lors de la sortie du film au Royaume Uni quant aux similitudes entre le Riot Club du film et le Burlington Club auquel auraient appartenu bon nombre de personnalités des différents gouvernements britanniques au fil des générations. Rumeurs régulièrement démenties en interviews par les membres de l'équipe du film.

Et puis sachez que si la ville d'Oxford servit de décor extérieur aux prises de vues de The Riot Club, l'université elle, refusa d'ouvrir ses portes au tournage du film, notamment à cause de l'histoire qui y est racontée. C'est donc à l'université de Winchester dans le Hampshire que furent tournées toutes les scènes se déroulant en intérieur. Et si la séquence où l'on voit les jeunes saccager le restaurant où ils dînent et proposer de payer pour les dégâts par la suite, vous a peut-être semblé excessive, apprenez que la réalisatrice Lone Scherfig raconte s'être inspirée pour cette scène d'une tradition pratiquée pour de vrai dans certains cercles fortunés anglais où les jeunes après avoir mangé dans un lieu public, le démolissent complètement et prennent après coup à leur charge tous les dédommagements.

Entrer à Oxford est compliqué, mais encore plus difficile est d'entrer dans un des clubs les plus anciens de l'Université : le Riot Club (Bullingdon Club dans la vraie vie). Seuls les étudiants masculins les plus beaux, riche et "intelligents" de l'Université peuvent y rentrer, ...

Je ne mets pas 8 parce que j'ai "aimé", mais parce que c'est plutôt bien fait. Le casting est impeccable (Claflin, Irons, Grainger, Dormer, Booth, Brown-Findlay, Fox, l'acteur qui jouait le propriétaire). Quelle sacrée maudite bande d'enfoirés! "You're just spoiled little ...

Dans ce - Club de l'Émeute - il va sans dire ( mais ça va bien de l'dire ) qu'il s'agit ici d'un adoubement non pas de la Lumière mais bien des ténèbres. Et c'est sous l'angle certain d'un point d'vue animiste que cette histoire avec ses codes rend "conte" d'une possession ...