TOP GUN

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En 1984, Tom Cruise, qui a déjà trois années de carrière et quatre films au compteur, devient un acteur bankable grâce au succès surprise de la comédie-teenage-romantique-rock Risky Business de Paul Brickman. Mais ce n’est que deux ans plus tard, en 1986, que l’acteur accède au rang de star mondiale absolue via le Top Gun de Tony Scott, filmé comme un long clip à la gloire l’aéronavale américaine sur fond de guerre froide.

Toutes dents blanches dehors, le beau Tom interprète Peter Mitchel dit « Maverick » un pilote d’avion de combat qui ne s’est jamais vraiment remis de la disparition de son père pendant la guerre du Vietnam et qui intègre, avec d’autres camarades, une prestigieuse base aéronavale américaine destiné à faire de lui un as des combats à travers les nuages. Entre rivalités machistes avec d’autres élèves-pilotes et une amourette avec une astrophysicienne sexy, Maverick va s’imposer peu à peu comme un véritable tigre du ciel.

Typique des blockbusters d’action américains des années 80 avec son filmage utravisuel géré par Tony Scott venu justement de la publicité, Top Gun repose sur la beauté charismatique évidente de Tom Cruise et sur des séquences de combats aériens totalement décoiffants. Une série B déguisée en série A qui a rapporté près de 357 millions de dollars au box-office mondial. Soit un des plus grands succès de l’histoire du cinéma à l’époque. 

 
Dans le même genre vous pouvez trouver GRAND PRIX (Sur les plus grands circuits internationaux, quatre pilotes expérimentés se disputent le titre de champion du monde. Un classique du film de courses de voitures.) ou encore LE BARON ROUGE (Un combat acharné entre deux pilotes d'avion pendant la première guerre mondiale. Une efficace série B de luxe guerrière signée Roger Corman.).

Outre Tom Cruise, Top Gun a également révélé d’autres acteurs de renoms. Comme Val Kilmer, qui, deux ans après ses débuts dans la comédie dingo Top Secret, joue ici le rôle d’Iceman, le rival frimeur de Tom Cruise. Ou encore Kelly McGillis, l’astrophysicienne qui batifole avec Tom, découverte l’année précédente dans le Witness de Peter Weir mais, qui, curieusement après Top Gun, n’accédera jamais vraiment au vedettariat. Tout le contraire de Meg Ryan qui, malgré un court second rôle, deviendra par la suite une des actrices fétiches du cinéma hollywoodien des années 80 dans des films l’Aventure intérieure de Joe Dante et, surtout, Quand Harry rencontre Sally de Rob Reiner.

Quant au réalisateur Tony Scott, frangin cadet de Ridley Scott le metteur en scène d’Alien, il entamait là une longue association avec les producteurs Don Simpson et Jerry Bruckeimer, stakhanovistes du box-office américain des années 80. Tony Scott tournera également pour eux d’autres grands succès comme le Flic de Beverly Hills 2, Ennemis d’état, USS Alabama et Jours de tonnerre, avec de nouveau Tom Cruise en pilote, mais cette fois de voitures.

Top Gun 2 a été souvent annoncé, sans cesse repoussée pour diverses raisons. Entre autres, le suicide de Tony Scott et le décès prématuré de Don Simpson à 53 ans pour surdose de drogue.  Véritable serpent de mer, le projet devait voir Tom Cruise confronté à une technicité contemporaine via des avions menacés par des drones de nouvelle génération.

Après l’envoûtant film Les prédateurs, Tony Scott réalise son second long-métrage en reprenant le thème de l'amour mais dans un cadre militaire. Et on peut dire que c'est un réalisateur qui ne risque pas d'être oublié car son film a déclenché des ...

Critique originellement publiée sur Filmosphere.com le 02/12/2015. Vous sentez ce doux parfum ? Oui, c’est le kérosène. Mais c’est aussi la sueur, celle si particulière des années 80. C’est aussi celle d’un spectateur qui a encaissé un sacré ride. Figure de proue ...

Quand t'as 10 ans, ce film est l'une de ces œuvres idéales pour lesquelles tu ne saurais avoir aucun recul critique. Bah nan t'as 10 ans. Hé. Le recul critique, tu laisses ça aux autres, t'auras bien le temps de te prendre la tête plus tard. C'est donc juste un film avec un ...