UNE HISTOIRE SIMPLE (VERSION RESTAURÉE) en VOD
- De
- 1978
- 104 mn
- Drame
- France
- Tous publics
- VF - HD
1 MIN AVANT
Avec des films comme Max et les ferrailleurs ou Vincent, François, Paul et les autres, Claude Sautet a acquis une réputation de faire des films d’hommes. Mais les rôles de Romy Schneider dans César et Rosalie et même dans Les Choses de la vie ont prouvé qu’il savait aussi brosser de beaux portraits de femme. D’où la promesse faite à Romy Schneider de lui offrir un film pour ses quarante ans. Avec un vrai rôle et pas seulement une apparition comme dans Mado. C’est dire si, avec Jean-Loup Dabadie, déjà son coscénariste sur Vincent, François… il a écrit le rôle de Marie dans Une histoire simple en pensant à Romy Schneider.
Là où le projet s’est éloigné de son point de départ, c’est quand Sautet a éprouvé le besoin d’élargir son propos et de voir son héroïne se confronter non seulement à ses hommes - amant, ex-mari et fils -, mais à un milieu professionnel et à ses copines. C’est ainsi que le cinéaste s’est retrouvé à tourner une nouvelle fois un film choral, mais avec cette fois un groupe de femmes, toutes plus ou moins en crise sentimentale.
Une histoire simple a été tournée en 1978 dans une France où il était beaucoup question du MLF et où l’avortement était devenu légal. D’où cette séquence d’ouverture saisissante avec la protagoniste chez sa gynécologue. Plus que dans les quelques mots qu’elle prononce, Romy Schneider fait alors passer beaucoup de choses dans son regard. Nul doute que c’est cette expressivité, comme toutes les finesses de son jeu, qui ont convaincu la profession de lui décerner pour ce rôle, le César de la meilleure actrice. Autour d’elle, Sautet a réuni des actrices moins célèbres mais pas non plus inconnues comme Eva Darlan, Sophie Daumier et Arlette Bonnard qu’il avait repérée dans Des Enfants gâtés de Bertrand Tavernier.
Dans le même genre vous pouvez trouver L'UNE CHANTE, L'AUTRE PAS (Les aspirations au bonheur de deux copines sur fond de féminisme, dans la France des années 60 et 70) ou encore VINCENT, FRANÇOIS, PAUL ET LES AUTRES (un autre film choral de Sautet, écrit avec Dabadie et éclairé par Boffety).