USS INDIANAPOLIS

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Le navire USS Indianapolis vient de livrer des composants de la bombe atomique. Nous sommes en 1945 et pour des raisons évidentes, la navigation en plein Océan Pacifique n'est pas sûre. En dépit des précautions prises, l'embarcation n'échappe pas au torpillage par un sous-marin japonais. Pendant plus de cinq jours les survivants de l'équipage vont devoir affronter le froid, la faim, la déshydratation mais aussi les attaques incessantes de requins, bref, l'enfer. Peu après cet événement la Deuxième Guerre mondiale prend fin et le Capitaine McVay en charge du navire en question, est envoyé devant la cour martiale.

Joli rôle pour Nicolas Cage que celui du Capitaine McVay dans USS Indianapolis réalisé avec de solides moyens par Mario Van Peebles, et dans lequel l'acteur est entouré de Cody Walker, frère cadet du regretté Paul Walker et qui l'avait remplacé dans certaines séquences du film Fast and Furious 7. Puis de Tom Sizemore, vu dans des œuvres majeures telles Il faut sauver le soldat Ryan de Steven Spielberg, La Chute du faucon noir de Ridley Scott, ou encore Tueurs nés d'Oliver Stone. Il y a également Thomas Jane, un acteur éclectique dont la filmographie inclut aussi bien Peur bleue de Renny Harlin, que The Punisher de Jonathan Hensleigh, que Boogie Nights de Paul Thomas Anderson, sans compter White Bird de Gregg Araki et Eden d'Amos Gitaï.

Vous l'avez compris USS Indianapolis est porté par des comédiens talentueux au service d'un scénario catastrophe qui tient en haleine de bout en bout. Et si la tension venait à baisser il y aura toujours un requin pour réveiller l'attention du spectateur. Attention, ici point de Sharknado rigolo, que du sérieux, et ça fait peur.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver USS ALABAMA (Ce film de Tony Scott retrace également les aventures en pleine mer d'un bâtiment américain de haut niveau.) ou encore LES DENTS DE LA MER (Un personnage de ce film de Steven Spielberg, est un rescapé de l'USS Indianapolis.).

Le film USS Indianapolis est tiré d'un fait réel survenu donc vers la fin de la Deuxième Guerre mondiale et qui demeure le naufrage le plus meurtrier dans l'histoire de la marine militaire américaine. Le réalisateur Mario Van Peebles s'est très sérieusement documenté en amont du tournage, sur les circonstances du drame, les spécificités du navire ainsi que les conditions dans lesquelles les survivants ont tenu jusqu'à leur sauvetage. Certains parmi ces derniers, toujours en vie au moment de la préparation du film, contribuèrent à étayer le scénario. Les autorités américaines ont par ailleurs prêté main forte en matière d'information dans le but de rendre le film criant de vérité et ne pas permettre aux connaisseurs en matière d'Histoire et de navires de guerre, de s'exclamer "C'est du chiqué".

Les acteurs, Nicolas Cage en tête, ont tous subi un entraînement physique intense durant six semaines avant la mise en œuvre du premier tour de manivelle, notamment parce que Mario Van Peebles souhaitait éviter autant que possible le tournage sur fond vert basé sur les trucages numériques propres à notre époque. Par ailleurs de véritables avions de guerre de l'époque furent utilisés dans les scènes de sauvetage, tout comme les navires USS Alabama et USS Drum firent figure de l'USS Indianapolis et du sous-marin japonais. Et le cinéaste d'évoquer comment il découvrit l'histoire de l'USS Indianapolis en assistant au film de Steven Spielberg Les Dents de la mer. En effet un des personnages du dit film, incarné par Robert Shaw, se veut être un ancien de l'équipage du navire torpillé en 1945.

L'histoire de l'USS Indianapolis fut également portée à l'écran, de télévision cette fois, en 1991, par Robert Iscove, avec pour titre Nom de code: Requin. Le Capitaine McVay y était alors interprété par Stacy Keach. Et terminons en citant une des très rares femmes présentes au casting de USS Indianapolis. Vous l'avez vue dans le rôle de Louise. Elle est polonaise et s'appelle Weronika Rosati.