Après quatre ans de silence, Jacques Doillon est de retour, et de façon spectaculaire si l’on veut bien considérer qu’une sélection officielle au Festival de Cannes n’est pas une chose anodine. Rodin est donc le 28ème long métrage de l’auteur du Petit Criminel et de la Puritaine. S’il parle certes du sculpteur -incarné par Vincent Lindon – il ne saurait en aucune façon constituer un biopic. On y voit l’homme confronté au travail, à l’inspiration, à la renommée, au désir et au doute, mais pour aboutir ,à l’issue de multiples plans séquences spectaculaire à la description nuancée de l’artiste sous toutes ses formes.