Le nom d’André Cayatte s’était inscrit de façon discrète dans les histoires du cinéma français, associés à des qualificatifs tels que « défenseur du film à thèse » ou d’« avocat cinéaste ». Si des titres tels que « Nous sommes tous des assassins » ou « Avant le déluge » sont bien restés, leur contenu tendaient à s’estomper dans les mémoires. Pourtant André Cayatte ressort actuellement de son purgatoire, en faisant par exemple l’objet d’une rétrospective au Festival Lumière 2019.