Il a été le plus brillant du monde dans les années 70, puis le plus désarticulé dans les années 90 : ballotté entre le prestige et l’infortune, le cinéma italien- auquel le spectateur français est tellement attaché- revit de façon évidente depuis quelque temps. Attention, nous n’en avons encore qu’une vue parcellaire selon l’origine des connaissances de chacun, issues des salles dans lesquelles les noms de Moretti ou de Sorrentino continue de s’imposer, ou bien de la fréquentation des festivals qui ne cessent de faire la part belle aux talents de Paolo Virzi ou d’Alice Rohrwacher, pour ne s’arrêter qu’à ces deux cinéastes.