A.R.I.

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Noah, un jeune adolescent geek, qui partage sa passion des jeux vidéo et de l’informatique en ligne avec son amie Bethany, récupère, au travail de son père scientifique, un vieux robot mis au rebut. Il le pense inoffensif. Mais le robot retrouve vie le matin à son réveil. S’il commence par lui faire peur, il va s’avèrer rapidement le meilleur compagnon qui soit pour Noah.

A.R.I, le fameux robot est un humanoïde plus que convaincant, doté d’une intelligence artificielle pleine de bon sens, voire de sentiments et de valeurs humaines surprenantes… quand il est dans sa version originale (celle où il a les yeux bleus). Mais, si A.R.I a été mis au rebut, c’est avant tout parce qu’un méchant entrepreneur arriviste a cherché à détourner ses qualités humaines et à le transformer en redoutable arme de destruction terriblement efficace. Et là, ses yeux virent au rouge !

En réalisant son septième long métrage, Stephen Shimek confirme son goût pour les films d’entertainment à grand spectacle. Il confie le rôle principal à Jude Manley, un jeune acteur qu’il retrouvera l’année suivante dans une autre comédie familiale Joey & Ella. Pour A.R.I, le cinéaste a particulièrement soigné les effets spéciaux qui sont à la fois esthétiques et convaincants : le « cerveau » et le « cœur » du robot s’affichent en transparence à l’écran, à la façon dont Tom Cruise communiquait avec le futur dans Minority Report de Steven Spielberg.

Le maitre a d’ailleurs clairement influencé l’élève qui le cite à de nombreuses reprises. Stephen Shimek fait par exemple référence à E.T et à l’amitié puissante et épanouissante qui peut lier un enfant à un être différent puis en les faisant s’envoler au-dessus de la ville. On pense aussi Jurrassic Parc quand il organise pour les retrouvailles avec leur père respectif, dans la filiation sincère mais un peu idéalisée.