MA NUIT

en VOD

Ma nuit est le premier film d’Antoinette Boulat. Pourtant ce n’est pas la première fois que son nom apparaît au générique d’un film, loin de là. Cette ancienne journaliste de cinéma à Première est aussi l’une des directrices de casting les plus influentes du cinéma français, ayant notamment travaillé avec François Ozon, Albert Dupontel, Olivier Assayas ou Emmanuelle Bercot, qui joue la mère de l’héroïne de Ma nuit.

Ma nuit raconte l’histoire de Marion, adolescente de dix-huit ans, hanté par le souvenir d’une sœur trop tôt disparue. Une nuit, alors qu’elle erre dans Paris, elle croise le chemin d’Alex, un jeune homme spontané et libre. Ils vont unir leurs solitudes jusqu’au petit matin.

Comme elle s’y connaît en acteur, Antoinette Boulat a choisi Lou Lampros pour interpréter Marion. Une jeune comédienne vue également dans Médecin de nuit et De son vivant. Face à elle, Tom Mercier, la révélation de Synonymes. Également dans le film, Carmen Kassovitz, et Lucie Saada, deux filles de réalisateurs qui vont vite se faire un prénom comme comédiennes.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver SEIZE PRINTEMPS (Un film sur une adolescente écrit, réalisé et interprété par une adolescente !) ou encore BEFORE SUNRISE (Deux inconnus qui se sont rencontrés dans un train passent la nuit à se balader et se raconter leurs vies à Vienne).

Actrice ou réalisatrice ? Tout simplement les deux. Et ce depuis le début. Si Emmanuelle Bercot a d’abord étudié au cours Florent, elle est ensuite entrée à la Fémis après avoir été recalée au Conservatoire. Dans cette prestigieuse école de cinéma, elle a fait ses premiers films, dont le court métrage Les Vacances, Prix du Jury à Cannes en 1997. Elle tourne ensuite le "moyen métrage" La Puce (1999), deux films qui ont révélé Isild Le Besco, longtemps actrice-fétiche de la cinéaste.

Néanmoins, la réalisatrice se donne le premier rôle de son premier long métrage, Clément, présenté à Cannes en 2001 dans la section Un Certain Regard. Pour son deuxième long métrage, Backstage, présenté en 2005 à la Mostra de Venise, elle retrouve Isild Le Besco. En 2011, on la retrouve dans Polisse de Maïwenn, la sœur d’Isild Le Besco, film dont elle coécrit le scénario ce qui lui vaut d’être nominée au César 2012 du meilleur scénario original.

Trois ans plus tard, en 2015, Emmanuelle Bercot fait l’ouverture du Festival de Cannes avec son nouveau film comme réalisatrice : La Tête haute. Durant ce même festival, elle présente Mon roi de Maïwenn, qui lui vaut de remporter le Prix d'interprétation féminine. Elle revient à Cannes en 2021 pour présenter De son vivant.