ATOMIC CYBORG en VOD
- De
- 1986
- 89 mn
- Aventure / Action
- France | Italie
- Tous publics
- VF - HD
PARCE QUE
Il faut le dire d’emblée, Atomic Cyborg est un nanar. Mais avec d’évidentes qualités. Dans les années 80, les copies locales des cartons au box-office américain sont légion. Tout le monde veut son Mad Max, son Star Wars ou son Blade Runner, mais pas tout le monde n’a les mêmes moyens. Dans ce contexte, et avec un budget microscopique, le film de l’habitué des séries B italien Sergio Martino (ici sous l’alias Martin Dolman) se défend honorablement bien malgré l’ombre de son grand frère Terminator.
Avec peu de choses donc, Atomic Cyborg parvient à nous faire croire à cette fin de monde dans lequel l’air est irrespirable, où la pluie est acide et où le seul scientifique qui décide d’agir se fait assassiner par les méchants industriels qui veulent pouvoir continuer à pourrir la planète en paix. Un scénario – malheureusement – jamais moins crédible. Mais c’est lorsque l’assassin-cyborg désigné pour cette tâche échoue que commence alors véritablement le film, et par les péripéties autour de sa traque qu’Atomic Cyborg se différenciera de Terminator et gagnera son étiquette de nanar.
Parce que le pitch le plus honnête de ce film est celui-ci : pendant qu’un cyborg-assassin (l’inconnu Daniel Greene, repéré par le réalisateur dans une salle de muscu sur Sunset Boulevard) est recherché pour tentative de meurtre par le FBI et son ancien commanditaire, celui-ci préfèrera passer son temps à défier au bras de fer les champions de la discipline de l’état d’Arizona, par galanterie envers la charmante tenancière du bar où il se cache (Janet Ågren). Et ça, on ne l’avait pas vu venir.
Ingénieux et ingénu malgré tout, et sauvé par une BO efficace, Atomic Cyborg coche toutes les cases du film d’action, restitue toutes les scènes obligatoires du genre comme la poursuite en voiture ou en hélico, les combats à mains nues, les gros guns qui explosent tout, l’expression marbrée du héros… Néanmoins, par souci d’originalité, tente d’emprunter d’autres chemins, mais jamais les bons (pour le plus grand plaisir de certains).