Bunny Lake a disparu

BUNNY LAKE A DISPARU
en VOD

Name: Bunny Lake a disparu (1966)
Released: 1966
Duration: 103mn
Cast: Carol Lynley, Keir Dullea, Laurence Olivier, Adrienne Corri, Anna Massey

De
Otto Preminger
1966
103 mn

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Ce film n’est pas disponible

DANS LE MÊME GENRE

Otto Preminger

1966

103 mn

Pour l'interprétation de Laurence Olivier, aussi sobre que le film est psychotique.

Ann Lake, une jeune Américiane, vient d'emménager à Londres avec sa fille Felicia Lake, surnommée Bunny. Son frère Stephen, déjà résident, se réjouit de ces retrouvailles familiales. Mais, un jour, alors qu'elle vient chercher sa fille à l'école, Ann ne trouve pas trace de Bunny. Or, personne ne l'a vue et, pire encore, personne ne semble vraiment se souvenir d'elle... Avec Stephen...

Ce film n’est pas disponible

DANS LE MÊME GENRE

Policier / Suspense
Royaume-Uni | Etats-Unis
- 12 ans
VM - HD

Réalisé par

Otto Preminger

Avec

1 MIN AVANT

2 MIN APRÈS

LES AVIS SENS CRITIQUE

Les + de filmo

1 MIN AVANT

Le film que réalisa Otto Preminger en 1965, Bunny Lake a disparu, commence comme un fait divers aussi banal que terrible : la disparition soudaine d’un enfant. Situation de départ qu’illustre d’entrée de jeu le premier plan du film dans lequel on voit Stephen, le frère d’Ann qui réside déjà à Londres, ramasser une poupée laissée à l’abandon dans le jardin.
Preminger sèmera ainsi tout au long de son récit des petits cailloux bien visibles, une façon comme une autre de ne pas accorder trop d’importance à l’intrigue proprement dite. Ce que raconte réellement le film, c’est avant tout les réactions de quelques personnages observés à la loupe et confrontés à une situation pour le moins singulière. Preminger refuse ainsi la tentation de l’anecdote pour mieux se concentrer sur la description d’une atmosphère, comme il le faisait déjà dans Laura, par exemple. D’où le sentiment d’étrangeté et de doute qui assaille progressivement le spectateur. C’est dans un labyrinthe que Preminger non conduit et non sur la route tracée d’avance d’une enquête policière convenue.
Que Laurence Olivier en soit ou non le minotaure, qu’Ariane ait ou non disparu, au fond peu importe. Ce qui compte ici, c’est une lente plongée dans des consciences et des folies qui nous sont familières…

Dans le même genre vous pouvez trouver SI PARIS L'AVAIT SU (La jeune anglaise héroïne du film de Terence Fisher et Antony Darnborough doit elle aussi faire face à l'incrédulité générale quand elle prétend que son frère a disparu mystérieusement.) ou encore SIMON WERNER A DISPARU (Une variation sur le même thème d'une disparition éventuelle qui devient un mystère.).

Laurent Delmas

CHRONIQUEUR

2 MIN APRÈS

Face au trio au moins familial que constituent Ann, Bunny et Stephen, la figure de l’inspecteur qu’interprète à la perfection Laurence Olivier s’impose peu à peu comme centrale. Sanglé dans on imperméable, son flegme et sa fausse naïveté font songer à une sorte d’ancêtre britannique, chic et sobre de l’inspecteur Columbo Avec une sorte de détachement qui n’empêche pas l’empathie, ce personnage se comporte comme un mathématicien qui, confronté à un problème, émet des hypothèses, tente des calculs, avance des théories.
Tel un joueur d’échecs également, il pousse des pions pour tester leurs réactions à ces déplacements. C’est lui et lui seul qui finit par mettre à jour les psychoses des personnages principaux, tout en découvrant d’étranges relations familiales. Pour un peu, il deviendrait un thérapeute. Position singulière qui oscille entre la posture du démiurge qui ressemble fort à celle du cinéaste et la posture forcément plus passive mais cruciale du spectateur puisque nous aussi nous ne cessons de nous poser des questions.
En cela, le film de Preminger s’inscrit dans une démarche quasi psychanalytique, avec notamment le concept d’inquiétante étrangeté que Freud définissait ainsi : « L’inquiétante étrangeté surprend chause fois où les limites entre imagination et réalité s’effacent, où ce que nous avions tenu pour fantastique s’offre à nous comme réel. » On voit combien ce symptôme pourrait parfaitement s’appliquer au film de Preminger et à son sujet principal. Combien il pourrait expliquer notamment le basculement progressif du personnage de la mère dans la folie. Difficile d’imaginer que Preminger n’ait pas lu ces analyses qui éclairent son propos d’une lumière plus terrible encore.

Laurent Delmas

CHRONIQUEUR

LES AVIS SENS CRITIQUE

L’enfance pandémoniaque

De prime abord, Bunny Lake a disparu renoue avec la tradition du Preminger intimiste, à l'action resserrée, après la série de fresques imposantes que constituèrent Exodus, Tempête à Washington ou Le Cardinal. Cette apparence entre en conflit avec l'évidence de la peinture ...

8Par Thaddeus

Jeux d'enfants

Preminger frappe encore une fois assez fort avec ce film-ci, très habile, très bien traité et surtout superbement mis en scène. Le film commence lorsqu'on a une jeune mère, plutôt pas mal faut bien le dire, qui dépose sa fille à l'école, on ne voit pas la fille... La ...

8Par Moizi

Douce manipulation

Belle oeuvre que ce Bunny Lake, film insaisissable, manipulateur qui se joue de son spectateur du début à la fin, posant dès le générique d'intro les bases d'un jeu de piste dans lequel ce dernier se perd immédiatement. C'est bien simple, aucun répit n'est de mise, on ne ...

8Par oso