CANICULE (VERSION RESTAURÉE) en VOD
- De
- 1984
- 95 mn
Ce film n’est pas disponible
Pour la rencontre unique entre Lee Marvin et Jean Carmet (et sous le soleil)
A la suite d'un hold-up, Jimmy Cobb, un gangster américain, se réfugie dans une ferme perdue de la Beauce. Il enterre prudemment son magot sans s'apercevoir qu'un gamin, Chim, l'observe attentivement. A peine Jimmy a-t-il tourné les talons que Chim s'empare de l'argent et le remplace par des cailloux...
Ce film n’est pas disponible
- Drame
- France
- - 12 ans
- VF - HD
1 MIN AVANT
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Il était une fois, dans les années 80, un pays qu’on appelait la France. Ce pays, qui ressemble beaucoup au nôtre, produisait entre autres des films d’auteur et des comédies comme ceux qu’on peut voir aujourd’hui. Canicule, de Yves Boisset, n’en fait pas partie ! Non, Canicule est l’un des derniers films de genre de l’hexagone. Ce qui, je le précise, n’a rien à voir avec un divertissement pour adolescents prépubères made in Europa…
A vrai dire, Canicule est tout le contraire : c’est un vrai film malade, fêlé, violent, malsain, érotique à l’occasion, gore aussi pour faire bonne figure. Bref, un film digne parce qu’indigne, respectable parce qu’irrespectueux, en résumé : un énorme pavé dans une marre boueuse qui éclabousse par son mauvais goût salvateur et du même coup repeint les derniers vestiges du cinéma de genre français alors moribond.
Et le plus beau, dans ce bijou d’un autre âge, c’est que l’entreprise était suffisamment prise au sérieux pour attirer des pointures côté acteurs. Dans le rôle du truand américain, Lee Marvin trouve son dernier grand rôle au cinéma (vu qu’on préfèrera oublier le Delta Force de Menahem Golan avec Chuck Norris). Le reste de la distribution est française avec Victor Lanoux en mari violent et libidineux, Miou-Miou en épouse rebelle, Jean Carmet en beauf alcoolique, ou encore Bernadette Lafont en paysanne nympho !
A vrai dire, Canicule est tout le contraire : c’est un vrai film malade, fêlé, violent, malsain, érotique à l’occasion, gore aussi pour faire bonne figure. Bref, un film digne parce qu’indigne, respectable parce qu’irrespectueux, en résumé : un énorme pavé dans une marre boueuse qui éclabousse par son mauvais goût salvateur et du même coup repeint les derniers vestiges du cinéma de genre français alors moribond.
Et le plus beau, dans ce bijou d’un autre âge, c’est que l’entreprise était suffisamment prise au sérieux pour attirer des pointures côté acteurs. Dans le rôle du truand américain, Lee Marvin trouve son dernier grand rôle au cinéma (vu qu’on préfèrera oublier le Delta Force de Menahem Golan avec Chuck Norris). Le reste de la distribution est française avec Victor Lanoux en mari violent et libidineux, Miou-Miou en épouse rebelle, Jean Carmet en beauf alcoolique, ou encore Bernadette Lafont en paysanne nympho !
Dans le même genre vous pouvez trouver LES CHIENS DE PAILLE ou encore 1984 .