JERSEY BOYS

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L’action se situe au début des années soixante dans le New jersey où Tommy DeVito, jeune Italo-américain de son état, vit de petites combines mafieuses et se lie d’amitié avec un certain Frankie Castelluccio, ceci sous le regard attentif et attentionné du parrain local Gyp DeCarlo. Et comme Frankie possède une voix exceptionnelle et un réel talent pour la chanson, Tommy qui se produit avec ses frères dans un petit club musical, l’invite un soir à monte sur scène. Le succès est immédiat qui poussera le groupe à frayer son chemin dans le show business sous le nom de The Four Seasons.

Nouvelle incursion dans l’univers musical pour Clint Eastwood, réalisateur, trente-deux ans après son film Honky Tonk Man qui traitait de Country Music, et vingt sept ans après Bird, biopic sur la vie du jazzman Charlie Parker, Jersey Boys s’intéresse aux hauts et bas qui ont ponctué la carrière du groupe The Four Seasons, de même qu’aux affres de la vie privée de ses membres. Et si l’ascension vers la gloire y est décrite avec minutie, le revers de la médaille ne l’est pas moins. L’on retiendra également l’attention portée par Clint Eastwood envers les numéros musicaux qui sont un véritable enchantement.

Jersey Boys compte dans sa distribution Christopher Walken en mafieux admirateur du groupe The Four Seasons et de son chanteur Frankie, puis John Lloyd Young très convaincant dans le personnage dudit Frankie justement. Et pour les fans de l’acteur Joe Pesci, souvent vu dans les films de Martin Scorsese entre autres, et qui aurait été partie prenante dans la constitution du groupe The Four Seasons, sachez que son personnage est représenté dans Jersey Boys sous les traits du comédien Joey Russo.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LES DOORS (Dans ce film, le cnéaste Oliver Stone relate l'ascension et la carrière du groupe The Doors et de Jim Morrison.) ou encore CHICAGO (Ce film de Rob Marshall est aussi l'adaptation cinématographique d'une pièce musicale à grand succès.).

Vous n’aurez pas manqué de le remarquer, hormis Christopher Walken, ici dans le rôle du mafieux Gyp DeCarlo, Jersey Boys est porté par des acteurs totalement étrangers au paysage cinématographique hollywoodien. Clint Eastwood a en effet favorisé le choix d’artistes issus du théâtre, voire de la comédie musicale en général et de la version scénique de Jersey Boys en particulier, dont le film est inspiré. Toujours à propos de Christopher Walken, et bien qu’il ne participe pas aux numéros musicaux de Jersey Boys, l’homme est un artiste accompli comme peut en témoigner sa prestation chantée et dansée dans le film Hairspray, ou encore sur scène à Broadway dans The Dead.

C’est un peu faute de pouvoir réaliser dans les temps, son projet consacré au remake du film Une étoile est née, dans sa version tournée en 1954 par George Cukor, avec Judy Garland en vedette, que Clint Eastwood s’est finalement penché sur l’histoire du groupe The Four Seasons et a décidé d’adapter la comédie musicale Jersey Boys pour le grand écran. Le cinéaste tenait à faire de la chanteuse Beyoncé la nouvelle étoile naissante, dans le dit remake, mais la star d’abord très occupée puis enceinte, déclina l’offre, du moins de manière temporaire.Clint Eastwood s’est fait fort durant toute la période de promotion de Jersey Boys lors de la sortie du film en salles, de récuser l’idée comme quoi il aurait tourné une comédie musicale. J'ai appréhendé cette histoire comme une pièce de théâtre sur ces garçons, dixit le cinéaste. Il se trouve qu'ils font de la musique, mais ils pourraient faire du tennis. Sauf que leur musique était unique, ces chansons de Bob Gaudio et Bob Crewe étaient vraiment entraînantes à l'époque. Le public les a oubliées, et on va les faire découvrir à un public plus jeune. En tout cas, l’aspect théâtral dont parle Eastwood se reflète très nettement dans le film, notamment à travers les séquences où les protagonistes s’adressent directement à la caméra, exactement comme cela se passe sur scène avec une adresse frontale au public.

Une silhouette fine et élégante se profile dans les coursives de la Warner. C’est un habitué des lieux depuis plus d’une quarantaine d’années. Présence iconique et bienveillante, le vieux bonhomme est constamment occupé. « L’homme de Malpaso », comme on aime parfois ...

Je n’attendais pas grand chose de ce film. Peut être parce que je ne connais pas trop Clinty (Bouh, Shame on me, toussa toussa). Peut être aussi parce que c’est adapté d’une comédie musicale, genre qui fait un peu peur parce qu’extrêmement casse-gueule. Bref, j’y ...

Le dernier né de Clint Eastwood doit semble-t-il se farcir une distribution affreuse; une distribution qu'on pourrait juger injuste et plutôt horripilante pour les -rares?- personnes qui voudraient tomber facilement sur un cinéma qui le projette. Dans mon cas, la "tenue" de ...