LES FILS DE L'HOMME

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Dans une Angleterre totalitaire, minée par le terrorisme et l’afflux de réfugiés, un homme accepte de convoyer une femme vers une énigmatique destination.

« Children of the men », approximativement titré en français « Les fils de l’homme » est un film paroxystique qui exacerbe les tragédies socio-politiques du monde contemporain. Il est signé du surdoué mexicain Alfonso Cuaron et sorti en 2006.

La distribution est somptueuse avec Clive Owen dans le rôle principal ainsi que Julianne Moore, Michael Caine et Chewetel Ejiofor. Faux film de genre et vraie fable contemporaine le long métrage est aussi une performance technique avec des plans-séquences spectaculaires. Attachez vos ceintures.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver SOLEIL VERT (Parce que ce classique de la science-fiction des années 1970 nous présente un futur en crise sociale et économique, étrangement proche de notre réalité actuelle et de celle des "Fils de l'Homme") ou encore LA BATAILLE D'ALGER (Parce que c'est une des principales sources d'inspirations des "Fils de l'Homme" : un film de guerre engagé qui impressionne par son réalisme quasi-documentaire.).

Entre le film d’apocalypse et la dystopie, « Les fils de l’homme » se fraie un chemin quelque peu biblique vers l’arche de renaissance. Le film est adapté librement d’un roman de la célèbre auteure britannique PD James, dont il a essentiellement retenu l’argument d’un monde frappé par la stérilité.

Après plusieurs versions du scénario, Cuaron a été embauché par la production et n’a lu que le résumé du livre avant de commanditer une ultime version du script, plus fidèle à sa vision. Entretemps le cinéaste a tourné « Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban », le troisième volet de la saga. Les fameux plan-séquences du film sont liés à la fascination de l’artiste pour certains chef d’oeuvres : « L’aurore » de Murnau et « La soif du mal » de Welles, notamment.

Michael Caine en vieux baba est une des attractions du film, et ce d’autant plus que les convictions politiques très conservatrices du comédien sont connues. L’acteur, pour élaborer son personnage, s’est donné comme modèle John Lennon, et le miracle opère : parfois on croirait reconnaitre le sourire de l’auteur d’« Imagine ». Le film a eu un excellent accueil critique mais ne fut qu’un demi-succès. Il a pourtant assis la réputation du cinéaste mexicain qui n’a cessé de grandir avec « Gravity » (2013) puis « Roma » (2018). Pour lui le monde de demain reste attrayant.

Je suis bien emmerdé. Je me suis imposé la lourde tâche de faire une critique mesurée sur un film considéré, par moi y-compris, comme l'un des tout meilleur film de science-fiction de la décennie. Et là, j'ai lu Djee et GwiMdor (Azkaban est le meilleur Harry Potter c'est ...

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