LULU, FEMME NUE

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Lulu, femme nue c’est à la fois l’histoire d’un départ et de retrouvailles. Le départ, c’est celui de Lulu qui, suite à un entretien d’embauche qui s’est mal passé, décide de tout quitter - sa vie, son mari, ses enfants – et d’aller prendre l’air au bord de la mer. Pour souffler. Pour respirer à nouveau. Et ce sont les retrouvailles de la cinéaste Sólveig Anspach avec la comédienne Karin Viard. Elles avaient déjà travaillé ensemble sur Hauts les cœurs, qui avaient valu à Karin Viard le César de la meilleure comédienne.

Lulu, femme nue n’est pas qu’un film avec Karin Viard ! Dans le rôle de la vieille dame qui devient l’amie de Lulu, on redécouvre la comédienne Claude Gensac. Si son nom ne vous dit rien, vous la connaissez forcément pour l’avoir vue en femme de Louis de Funès que ce soit dans la série des Gendarme de Saint-Tropez ou dans des films comme Oscar ou Hibernatus. Également au générique, une autre gendarmette, Corinne Masiero, qui deux après la sortie de Lulu, femme nue allait devenir la Capitaine Marleau.  

Dans les films de Sólveig Anspach, les hommes - et donc les comédiens - peuvent aussi avoir le beau rôle. Que ce soit Laurent Lucas en mari inquiet de Hauts les cœurs, Samir Guesmi en amoureux de la maitre-nageuse de L’effet aquatique, ou Bouli Lanners, qui est Charles, l’homme qui recueille Lulu et va l’encourager à se libérer. Le réalisateur et comédien belge apporte sa bonhommie réconfortante à ce personnage flanqué de ses deux frères, joués par deux autres magnifiques seconds rôles : Philippe Rebbot et Pascal Demolon.

Bande dessinée et cinéma continuent à faire bon ménage. Après le succès des films "La vie d’Adèle" et "Quai d’Orsay", tous deux inspirés d’une BD, voici l’adaptation sur grand écran de "Lulu femme nue", un roman graphique d’Etienne Davodeau dont les deux tomes ...

-Critique parue le 11 décembre 2015- Mariée à un garagiste macho et brutal, maman de trois enfants, Lulu décide de prendre son indépendance en essayant de trouver un emploi. Malheureusement pour elle, complètement intimidée, l'entretien se passe mal. Au moment de rejoindre ...

[Titre qui n'a pas grand chose à voir avec le film - si ce n'est une certaine proximité lexicale - mais qui se veut un petit hommage au grand Guy Goffette qui publie ce jour une nouvelle beauté littéraire] Après un entretien qui ressemble fort à une séance d'humiliation, ...