UN LEVER DE RIDEAU

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Court métrage tardif de François Ozon, Un lever de rideau, qui bénéficia d’une sortie en salles, se situe dans la filmographie du prolifique cinéaste entre Le temps qui reste et Angel. Il annonce peut-être la matière littéraire et romanesque du second en cela qu’il s’agit de l’adaptation d’une courte pièce de Henry de Montherlant transposée à l’époque contemporaine. Huis-clos d’une théâtralité totalement assumée, le film se décompose en trois actes et réunit à son casting Louis Garrel, Mathieu Amalric et Vahina Giocante, trois comédiens avec lesquels, d’ailleurs, Ozon ne tournera plus, cela participant, entre autres choses, du caractère éminemment singulier de ce film dans son œuvre.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LE BEL INDIFFÉRENT (Parce que ce court métrage de Jacques Demy est basé sur un monologue théâtral de Jean Cocteau, qui sera plus tard adapté par Pedro Almodóvar.) ou encore ANTOINE ET COLETTE (Parce qu'une bonne partie du cinéma de la Nouvelle Vague pourrait se résumer à des histoires d'amour entre jeunes gens. C'est le cas de cette suite des "400 coups", qui raconte une liaison du jeune Antoine Doinel.).

Bruno et son ami Pierre sont réunis dans l’appartement parisien du premier.

Bruno est malheureux et en colère : sa petite amie Rosette est constamment en retard. Mais cette fois-ci, il a pris sa décision : si Rosette arrive avec plus de trois quarts d'heure de retard, Bruno la quittera une bonne fois pour toute.

Lorsque Rosette finit par arriver, en retard, c’est Pierre qui l’accueille.