WORLD WAR Z

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En pleine journée, et au beau milieu des embouteillages de Philadelphie, les zombies sortis de nulle part attaquent tout le monde. L’épidémie se répand comme une traînée de poudre. Heureusement un ancien employé de l’ONU peut être exfiltré lui et sa famille et partir enquêter.

Brad Pitt héros et producteur d’une série Z transformée en série A puis en Blockbuster, anime de son énergie racée ce film d’horreur planétaire comme son titre l’indique World War Z.

Dans la série des oeuvres postapocalyptiques cet impressionnant film très politique est réalisé par le suisse Marc Forster et on y repère un petit frenchie, Gregory Fitoussi, remarqué pour son rôle dans « Engrenages ». Et maintenant on s’accroche au siège.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LA NUIT DES MORTS-VIVANTS DE GEORGE ROMERO (1970) (Le film matriciel de l'invasion zombie depuis cinquante ans dans le cinéma américain et asiatique. Fait avec très peu d'argent et devenu une des oeuvres les plus rentable de l'histoire. Avec, contrairement à World War Z, un huis clos particulièrement éprouvant, une sorte de Fort Alamo du mal.) ou encore 28 JOURS PLUS TARD DE DANNY BOYLE (2002) (Un bon film d'Apocalypse lié à une épidémie galopante après qu'un homme a été mordu par un singe contaminé par un virus de la fureur. L'allégorie sur l'homme apprenti-sorcier et sur l'auto-destruction de l'humanité par ses oeuvres permet un road-movie de la survie assez rock'n roll.).

Le zombie affiche une belle santé en cette première partie de 21e siècle. Quand on pense à Romero et sa Nuit des morts-vivants bricolé en 1968 et quasiment sorti sous le manteau, avant de devenir la référence d’un genre nouveau, on mesure à quel point le défunt américain a remplacé le cow-boy dans l’imaginaire collectif. Vecteur de toutes les grandes peurs, fascismes, ségrégation, apocalypse écobiologique, le Nosferatu des temps modernes révèle l’impasse de la société de consommation.

La version biologique qu’offre World War Z est dans la continuité du principe de l’apprenti-sorcier : l’homme est victime d’un virus que sa folie technologique et guerrière a laissé prospérer. Nous sommes dans les grandes peurs millénaristes, liées à l’épidémie. Le film est né d’une surenchère entre société de production pour l’achat des droits d’un livre de Max Brooks, un auteur du Saturday night live, livre paru en 2006. Brooks qui, soit dit en passant, porte le nom de son père Mel et qui est aussi le fils d’Ann Bancroft.

C’est Brad Pitt qui remporte la bataille de la production. Et Marc Forster qui en assure la réalisation. Le film est tourné à Malte, Glasgow et Budapest, censés jouer Philadelphie ou Jerusalem. Après des chaos multiples de réécritures, retakes et avatars divers, il sort dans un certain scepticisme au début de l’été 2013. Et c’est un succès planétaire. Le film de zombie le plus rentable de tous les temps. Le public est mordu, si j’ose dire…

Précédé d’une réputation d’un tournage chaotique marqué par les dépassements de budget, les disputes entre techniciens et pour finir la ré-écriture puis le tournage d’une nouvelle fin. World War Z arrive sur nos écrans. Alors qu’en est il de la superproduction ...

Grosso Merdo, le monde est victime d'un virus qui transforme les gens en zombie à vitesse grand V. C'est alors que Gerry Lane, un gars de l'ONU, va aider ces collègues, et tenter de résoudre le problème en "enquêtant" à travers le monde. Bande de vilains garnements ! Ca ...

L'histoire n'est pas transcendante, il n'y a pas réellement de surprises, surtout si on connait la bande-annonce, mais j'ai quand même passé un bon moment. Je suis loin d'être fan des films de zombis, je suis même gavée par ce thème à vrai dire, mais j'ai trouvé World ...