LE GOUT DE LA CERISE

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Monsieur Badii souhaite mettre fin à ses jours mais il a besoin d’aide. Il déambule au volant de sa voiture dans les rues de Téhéran, à la recherche d’une personne qui voudra bien l’enterrer une fois qu’il se sera laissé mourir.

Après deux premières tentatives, il embarque un jeune soldat qui fait du stop, et lui dévoile son funeste projet. Il fait ensuite monter dans sa voiture un séminariste, qui lui explique pourquoi la religion interdit de se donner la mort.

Badii prend enfin dans son véhicule un taxidermiste, qui accepte le marché mais tente de lui faire retrouver le sens de la vie.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LE FEU FOLLET (Parce que c'est également l'histoire d'un homme qui a décidé de mourir. Louis Malle adapte le roman Drieu la Rochelle qui raconte la dernière journée d'un dandy suicidaire.) ou encore L'ANGUILLE (Parce que c'est le film qui a reçu la Palme d'Or ex aequo à Cannes avec "Le Goût de la cerise". C'était la deuxième Palme pour son réalisateur Shohei Imamura, mais la première pour Kiarostami.).

La Palme d’or attribuée au Goût de la cerise, en 1997, a des allures de couronnement de la carrière du cinéaste iranien Abbas Kiarostami. Cela faisait déjà bien 25 ans que le réalisateur était à l’heure, mais c’est surtout depuis la fin des années 80 qu'il est reconnu ...

Un homme dans sa voiture sillonne une ville ocre, sèche et poussiéreuse, quelque part en Iran. Son regard scrute les passants, en quête de quelqu'un ou de quelque chose. Parfois, il prend un passager qui l'inspire, lui pose de nombreuses questions, puis finit invariablement ...

Deux sonorités, une palme et sa réputation m’ont amené à m’intéresser au Goût De La Cerise. Sonorité du titre d’abord, étonnante et détonante invitation au plaisir des sens et au bonheur des vacances d’été approchantes, souvenir des mois de mai à dévorer le ...